Tom Mainguenaud sprinte à l'instinct
Crédit photo Cédric Congourdeau / DirectVelo
Après Lucas, Tom, après le jeune, l'aîné. Tom Mainguenaud a remporté la dernière manche de la Coupe de France, la Classique Puisaye-Forterre, cinq mois après le succès de son frère Lucas, du Vendée U, au Grand Prix de la Sologne des Etangs. "Je n'y avais pas pensé mais c'est sympa. Mais j'ai plus de victoires que lui cette année, c'est ma sixième", commente le vainqueur du jour pour DirectVelo. "Je n'avais jamais gagné de Coupe de France", ajoute le coureur de Mayenne-V and B-Monbana.
Le vainqueur du Circuit de la Vallée de la Loire s'est imposé au sprint face à l'armada du VC Rouen 76 : quatre coureurs après la jonction entre l'échappée et la contre-attaque à trois kilomètres de l'arrivée. "J'avais identifié trois sprinteurs : Mathias Sanlaville, Matthew Fox et Antoine Raugel. J'ai vu que Rouen faisait tout pour (Matthew) Fox, donc je me suis battu pour être dans sa roue aux 500 mètres. Ils ont bien lancé, mais avec le vent de face, j'étais dans l'aspiration et ça l'a fait. J'ai fait mon sprint à l'instinct", précise le vainqueur du jour.
PLUS LES CLEFS EN MAIN
Le leader du Challenge DV en début de saison n'était pas le seul atout dans la manche rose et chocolat des Lavallois. "Hugo et moi étions les deux leaders. Hugo devait rester tranquille mais il s'est vite retrouvé devant". Hugo Millet reste en tête jusqu'à 50 kilomètres de l'arrivée et c'est au tour de Tom Mainguenaud de prendre le relais dans les 40 derniers kilomètres. "Je suis beaucoup moins explosif qu'en début de saison, mais après 170 bornes, c'est quand même différent. J'ai su faire mon effort quand il le fallait pour m'économiser dans le final".
Le vainqueur du Grand Prix de Fougères termine très bien l'année. "Il me reste un week-end de course (Bol d'Or et Trophée des Champions, NDLR). Si je pouvais encore gagner, ça serait la cerise sur le gâteau. Pour l'année prochaine, je ne sais pas du tout où je serai. Je montre encore que je suis capable de gagner de belles courses et que j'ai ma place chez les professionnels, insiste-t-il. J'ai quelques contacts mais ce n'est pas une année évidente pour passer professionnel. Ce n'est plus moi qui ai les clefs en main".
En savoir plus : coureurs et équipes associés
Coureurs

