La Groupama-FDJ accumule les galères

Très mauvaise première journée sur les routes du Tour du Limousin pour la Groupama-FDJ. La WorldTeam française a perdu trois éléments en quelques heures. Dans le final de cette étape inaugurale, Lorenzo Germani et Quentin Pacher sont tous les deux partis à la faute. Le Français a tapé le visage et n’est pas reparti alors même qu'il était en train de rouler en tête de peloton. Quant à l’Italien, il s’est relevé avec deux côtes fissurées et n’a pas pris le départ de la deuxième étape, ce mercredi midi. Pas plus qu'Eddy Le Huitouze, qui a chuté à l’entraînement et souffrait de maux de tête lors d'une première étape qu'il a terminé très loin des meilleurs. 

“Ça fait partie du métier. On en a connu d’autres par le passé”, tentait de relativiser, au départ de cette deuxième étape, le directeur sportif Benoît Vaugrenard auprès de DirectVelo. Comme dirait Marc Madiot, il fera jour demain”, sourit-il en référence à la phrase qu’avait lâché le manager à Thibaut Pinot, lors du fameux Tour de France 2019. “Dans notre sport, il faut toujours être capable de rebondir. C’est ce qui fait la force des grandes équipes”.

« PROFITER DU MARQUAGE »

Pour les trois prochains jours de course, la Groupama-FDJ ne peut déjà plus compter que sur quatre éléments : Lewis Bower, Tom Donnenwirth, Olivier Le Gac et Rémy Rochas. “Forcément, à quatre, on n’a pas une grosse marge de manœuvre. On va attendre et courir le plus justement et intelligemment possible, en comptant sur les autres”.

L’ancien vainqueur d’une étape du Tour du Limousin - c’était à Limoges en 2008 - mise sur Rémy Rochas et Tom Donnenwirth pour “accompagner les coups” en fin de course et éventuellement “profiter du marquage” entre les favoris. “Les TotalEnergies sont forts, les Arkéa-B&B Hôtels aussi autour d’Ewen Costiou. Mais je pense surtout aux Decathlon AG2R. J’imagine qu’ils ont une petite revanche à prendre par rapport à hier. On s’attend à une course de mouvements, assez tactique”. Pour la Groupama-FDJ, ce sera de toute façon difficilement pire que ce mardi.