Pierre Latour veut refaire un bon chrono

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo
Il n’avait plus disputé une course WorldTour par étapes depuis Paris-Nice 2024. Pierre Latour a retrouvé le plus haut niveau mondial la semaine passée lors du Critérium du Dauphiné. “Je voulais voir où j’en étais vraiment. Ce n’est quand même pas tout à fait la même vitesse que sur les autres courses, mais ça va, la forme est là”, apprécie auprès de DirectVelo le vainqueur d’une étape des Boucles de Mayenne, fin mai.
« ÇA M’A COÛTÉ CHER »
Samedi, les sensations étaient bonnes sur l’étape-reine mais il s’est retrouvé en difficulté dans la descente du col de la Madeleine. “J’ai un peu merdé dans la descente de la Madeleine. Je suis rentré au pied du Glandon, et du coup, après, j'étais un peu pendu. Quand ça a accéléré, ça m’a coûté cher”. Le coureur de TotalEnergies regrette de ne pas avoir pu aider ensuite son coéquipier Jordan Jegat, classé 16e de l’étape à Valmeinier 1800.
Après ce Dauphiné, le Drômois de 31 ans a le regard tourné vers le Championnat de France aux Herbiers (Vendée) où il espère bien faire sur les terres de son équipe. “L’objectif, c’est déjà de faire un bon chrono, ça fait longtemps que je n’en ai pas fait un bon. Et si c’est le cas, le résultat suivra”, indique l’ancien Champion de France.
« JE NE SAIS PAS ENCORE POUR L’AN PROCHAIN »
Habitué du Chrono des Nations, il connaît bien le terrain. “On prend à l’envers le nouveau et l’ancien circuit. J’y serai dès le mardi, et du coup, je ferai plusieurs reconnaissances”. Il aurait préféré un chrono plus long que celui prévu de 26,5 kilomètres. “Mais c’est comme ça… Il est quand même dur, avec pas mal de dénivelé, donc je pense que ça fera malgré tout des écarts”. L’ancien Champion de France n’a pas beaucoup roulé sur le vélo de chrono ces derniers temps. Il va en profiter pour le faire cette semaine, d’autant plus qu’il a depuis peu une nouvelle position sur sa machine.
À l’issue du Championnat de France, il prendra une décision quant à son avenir. Embêté ces dernières années par ses difficultés en descente, il aimerait raccrocher le vélo sur une bonne note, après une ultime saison réussie. “Sur le Dauphiné, ça allait, mais samedi, ça m’embêtait de péter dans la descente de la Madeleine. Je me tétanise moins qu’avant, mais je descends à ma vitesse, et ce n’est pas suffisant”. De là à raccrocher en fin d’année ? “Je ne sais pas encore pour l’an prochain”, promet-il.
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