Valentin Paret-Peintre a retrouvé des couleurs

Crédit photo ASO / Tony Esnault

Crédit photo ASO / Tony Esnault

À un peu plus de huit kilomètres de l’arrivée, Remco Evenepoel s’est dressé sur les pédales. Le Belge a attaqué sur les pentes du col du Mont-Cenis pour aller chercher la victoire en Haute-Maurienne sur la huitième et dernière étape du Dauphiné. Une offensive trop tardive pour espérer revenir sur la tête, mais qui a permis à Valentin Paret-Peintre, échappé pendant la journée, de rouler pour son leader une fois repris dans un col où il a ses habitudes. “C’est la première fois en course. On l’avait déjà fait lors du stage en Sierra Nevada mais il y a forcément moins la pression du résultat. Et là, on s'est retrouvés dans le final comme prévu. C'était cool, j'ai réussi à faire un peu plus d'un kilomètre et demi. Donc c'était pas mal”, apprécie-t-il auprès de DirectVelo.


Ce dimanche, entre Aiguebelle et le plateau du Mont-Cenis, le grimpeur de Soudal Quick-Step a retrouvé des couleurs. Il était en effet passé à côté sur les deux précédentes étapes de montagne. “C'était assez compliqué mentalement les deux derniers jours parce que je n'étais vraiment pas au niveau que j'attendais. C'est compliqué quand on travaille bien et que ça ne marche pas”. Il n'imaginait pas souffrir autant. “Je m’attendais à être plus haut”.

Différentes raisons peuvent l’expliquer selon lui. Tout d’abord, il n’avait plus couru depuis le Tour de Catalogne, disputé en mars dernier, en raison d’une blessure qui l’a privé du Tour d’Italie. Par ailleurs, il sort d’un stage “assez lourd” en Sierra Nevada. “Mais avec la journée d'aujourd'hui, le bilan n'est pas non plus catastrophique. Clairement, j’étais mieux que les autres jours, je me suis un peu rassuré. Je reste optimiste pour le Tour”. Une Grande Boucle qu’il devrait découvrir et où il sera d’un soutien précieux dans la montagne pour Remco Evenepoel.

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