Decathlon AG2R La Mondiale : Au tour de Pierre Gautherat
Crédit photo LNC - Marie Vaning
Chez Decathlon AG2R La Mondiale, c'est chacun son tour. Après Aubin Sparfel, Benoît Cosnefroy, et Bastien Tronchon depuis une semaine, ou même le doublé de Nicolas Prodhomme et Paul Seixas au Tour des Alpes pour remonter un peu plus loin, c'est cette fois Pierre Gautherat qui a eu le privilège de lever les bras. Ce vendredi, il a délivré un numéro solitaire dans le final, et ce quelques jours après être arrivé main dans la main avec son coéquipier Bastien Tronchon, au Tro Bro Leon. "Bastien était le plus fort ce jour-là, j'avais dit que j'allais gagner cette semaine et je l'ai fait, donc je suis super content", se rappelle le garçon qui ouvre ainsi son compteur chez les professionnels (voir classement).
Et quoi de mieux qu'y mettre la manière, en finissant carbonisé et étalé par terre quelques mètres après la ligne pour se souvenir de cette première ? "J'avais un petit plan dans la tête aujourd'hui, c'était d'attaquer soit dans la dernière bosse, soit juste avant le rond-point". Mais pour parvenir à créer un écart, il fallait que tout le monde ait envie de dynamiter la course pour faire mal aux jambes. "J'avais vraiment envie qu'il y ait des attaques dès le pied pour que ça durcisse". Grâce à Alberto Bettiol entre autres, le désir de Pierre Gautherat est entendu. "En haut de la montée, on s'est retrouvé à un petit groupe et j'ai pris la décision d'attaquer".
À un peu plus d'un kilomètre du but, l'attaque est portée mais rien ne joue en faveur du garçon de 22 ans. "C'était difficile parce qu'il y avait un gros vent de face, mais j'ai réussi à tenir, c'est assez fou, je n'en reviens pas". Après un début de saison "difficile", Pierre Gautherat est remonté à bloc. "Au Tour des Flandres je n'ai pas eu de chance. Là, avec le Tro Bro et aujourd'hui, j'ai montré que j'avais les capacités de gagner". Il espère recommencer ce samedi, sur le circuit exigeant de Cassel. "Demain on va faire une super belle course. Aujourd'hui les gars ont fait un travail de ouf, on a essayé de mettre un coup de vis mais sans succès, puis on s'est fait attaquer". Pour finalement se muer dans la peau de l'attaquant au moment parfait.
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