Lenny Martinez : « Ce n’était pas possible de revenir »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo
Avant l’étape-reine de ce samedi, Lenny Martinez avait en tête l’arrivée de ce jour, à Cossonay, sur le Tour de Romandie (lire ici). Avec les trois derniers kilomètres pour les puncheurs, le Nivernais avait des ambitions et il a su répondre présent en se classant 2e de cette troisième étape derrière Jay Vine, arrivé légèrement détaché. “Je pouvais mieux faire sur ce genre d'arrivée. Je sais que je pouvais peut-être gagner. J’en avais la possibilité, mais Jay Vine était un peu plus fort”, dit-il beau joueur auprès de DirectVelo.
Quand l’Australien d'UAE Emirates-XRG a attaqué dans le dernier kilomètre, les autres candidats à la victoire d’étape ont eu un moment d’hésitation qui leur a été fatal. “Je pensais que des mecs allaient faire l'effort comme ceux de la Soudal Quick-Step pour essayer de boucher le trou pour Remco (Evenepoel) mais au final ça n’a pas été le cas. Jay Vine a fait un écart et après ce n'était pas possible de revenir”, assure le grimpeur de 21 ans.
Le leader de la Bahrain-Victorious aurait préféré une arrivée un peu plus difficile. “Je pensais qu'ils avaient mis l'arrivée en haut de la bosse. Finalement, il y avait du plat juste avant l’arrivée”, regrette-t-il. Grâce à sa 2e place et aux 6 secondes de bonification, il gagne une place au général, en passant… l’ogre Remco Evenepoel (voir classement). “Je suis plus content d'être passé proche de gagner que des bonifications. Même si c’est dommage de ne pas avoir pu m’imposer”. Il sait aussi que six secondes, ça ne sera sans doute rien du tout ce samedi dans la longue montée finale vers Thyon 2000. “Avec 21 kilomètres d'ascension, ce sera un effort bien différent”, sourit Lenny Martinez.
En savoir plus : coureurs et équipes associés
Coureurs

