Lenny Martinez : « Remco a fait un peu peur à tout le monde »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo
Au départ de la deuxième étape du Tour de Romandie, aucun coureur n’arrivait à imaginer le scénario de la journée. Au final, la Soudal Quick-Step a profité du terrain proposé pour durcir la course, et le peloton a explosé au fil des différentes ascensions. Ils ne sont que 18 costauds à finir dans la minute. Parmi eux, Lenny Martinez qui a répondu présent après une étape un peu folle. “Dans le final, c’était compliqué à gérer. Je pense que Remco (Evenepoel) a fait un peu peur à tout le monde en mettant plusieurs attaques dès le début de la partie plate, après la dernière ascension. Et ensuite les attaques se sont enchaînées”, rapporte-t-il à DirectVelo.
À une grosse vingtaine kilomètres de l’arrivée, un groupe de cinq coureurs a pris le large et a pu se jouer la victoire avec près d’une minute d’avance sur les grands favoris de la course (voir classement). Une aubaine pour Lennert Van Eetvelt qui a pris un temps précieux avant les trois dernières étapes. “Je pense que ça aurait pu être pire, avec des gros leaders qui prennent du temps”, relativise Lenny Martinez. Le leader de la Bahrain Victorious n’a aucun regret. “Je ne pouvais pas faire plus je pense. Et si j’avais cherché à sortir avec le groupe qui est allé au bout, je pense que Remco ne m'aurait pas laissé partir”.
Après trois jours de course, Lenny Martinez occupe la 9e place du général, à 56 secondes de son compatriote Alex Baudin. Il se veut plutôt optimiste pour les prochains jours. “Les jambes répondaient bien”. L’étape de vendredi, dessinée autour de Cossonay, lui fait de l'œil. “Ça peut être pas mal. Si je me sens encore bien, je pense que c'est une bonne étape à cocher”, dit-il alors que le final avantage les puncheurs. Puis viendra le grand moment de ce Tour de Romandie, avec l’étape de samedi qui arrivera dans la station de Thyon 2000 après une interminable montée finale de 21 kilomètres. Et elle ne lui rappelle pas de très bons souvenirs. “C'est une très longue bosse. On va voir ce que ça donne, je n'ai jamais fait trop d'effort sur une heure. J'avais fini très très loin il y a deux ans”. Mais depuis, il n’a plus vraiment le même statut.
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