Même si elle espérait un peu mieux, Léa Rondel a réussi son Championnat de France de l’Avenir, en terminant 6e du contre-la-montre, 3e du relais mixte puis 8e de l'épreuve en ligne. La Sarthoise, licenciée dans le Grand Est (UVCA Troyes), a ainsi prouvé qu’elle figurait bien parmi les meilleures tricolores de l’Hexagone. Pour DirectVelo, la sœur de Mathys (Tudor) et de Lucas (Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme) est revenue sur son Championnat ainsi que sur sa saison.

DirectVelo : Quel est ton sentiment après ce Top 10 sur la course en ligne du Championnat de France ?
Léa Rondel : Dans le final, le but était d'essayer de ressortir derrière Célia (Gery) et Amandine (Muller). J'ai essayé de le faire six ou sept fois, ça n’a pas marché, c'est comme ça. Je voulais faire mieux que 9e. On a essayé de se mettre d'accord avec Auvergne-Rhône-Alpes et la Bretagne pour sortir. Ça n'a pas trop marché, tout le monde n’a pas collaboré, c’est dommage. À chaque fois, j'ai fait la côte du Roggenberg devant. Dans le dernier tour, j’ai essayé de sortir, mais les filles revenaient. Sur une arrivée comme celle-ci, c'est un peu plus compliqué pour moi de me distinguer. Je suis assez contente de la course, Amandine (Muller) a fait 2e donc c’est une course d'équipe plutôt réussie. Ça annonce de belles choses pour la suite.

« UNE PREMIÈRE PARTIE DE SAISON ASSEZ COMPLIQUÉE »

Que t’inspirait ce parcours difficile ?
Il me plaisait bien, surtout la côte du Roggenberg. Je l'ai montée devant tout le temps. En revanche, la côte d’arrivée n’était pas assez longue pour moi. C’était quand même un circuit assez complet avec une partie où on pouvait respirer et ensuite, on enchaînait les difficultés.

Qu'est-ce que tu penses de ta saison à ce jour ?
J’ai connu une première partie de saison assez compliquée. Mais à Chambéry, mi-avril, j'ai fait 2e sur la course du matin donc ça m'a redonné confiance en moi. Après, j'ai disputé une manche de la Coupe des Nations, le Circuit de Borsele, avec l'équipe de France où j'ai fait de beaux résultats (voir sa fiche DirectVelo) et une belle course d'équipe. Au Tour du Gévaudan, je n’étais pas très bien et j’ai vu au Championnat de France que les sensations revenaient donc c'est cool.

« PLEIN DE CONSEILS »

Cet hiver, tu as rejoint l’UVCA Troyes alors que tu viens de la Sarthe, pourquoi ce choix ?
J’ai changé de région parce que je voulais rentrer dans une N1 pour monter au plus haut niveau l'année prochaine. Cette année, j'attends de faire le plus de résultats possible pour me faire remarquer par des équipes et puis ensuite intégrer le niveau professionnel. Je me suis dit que Troyes, ce serait un bon choix. J'aimais bien la région donc je me suis dit « Let's Go c'est parti ». Je vis toujours au Mans, en Sarthe, et là, on va déménager dans les Pyrénées pour être sur un terrain qui me correspond plus. 

Il y a une émulation avec tes deux frères ?
Avant, je faisais du roller de vitesse et on a fait aussi du long track, c’est la même chose que le roller mais c’est sur glace. Nous avons démarré le vélo en même temps il y a trois ans et là, on évolue plutôt bien. C'est cool, c'est motivant, il y a plein de conseils des grands frères, on apprend beaucoup. On est tous les trois grimpeurs.