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AC Bisontine : « Un joli collectif »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Le Chrono 47 est à oublier pour l'AC Bisontine. En terminant derniers, à plus de cinq minutes de l'AVC Aix-en-Provence (voir classement), les Bisontins ont pris "une petite fessée" selon les mots de leur directeur sportif. Pour autant, tout n'est pas à jeter et des motifs d'espoirs existent malgré le résultat. "J'avais pris la décision d'envoyer la réserve, composée de coureurs Open 1 de 18-19 ans encadrés par Mathieu Urbain qui a remplacé un malade. Je suis content que les jeunes aient pu découvrir une manche de Coupe de France. C'est sûr que physiquement, on était en dessous des autres mais techniquement, on a fait de bonnes choses", explique Benjamin Vidal au micro de DirectVelo. Aucun regret pour l'équipe franc-comtoise qui ne comptait pas sur le Chrono 47 pour scorer. "Honnêtement, même si j'avais mis les meilleurs coureurs, je ne suis pas sûr qu'on aurait fini dans les points".

Ce choix d'aligner une équipe aussi jeune s'inscrit dans une logique de formation, chère à l'AC Bisontine. "J'ai toujours vu que l'équipe travaillait bien avec les Juniors. Quand je suis arrivé, on m'a présenté un projet où le but est aussi de faire progresser des jeunes et les aider à performer. Ça me convient parfaitement. Les portes de l'équipe Élites ne sont pas fermées aux jeunes de la réserve. L'objectif est la formation. On a donc envie de donner leur chance aux jeunes".

LES HOMMES FORTS PRÉSERVÉS POUR LE TOUR DU GÉVAUDAN

L’AC Bisontine enchaîne ce dimanche avec le Tour du Gévaudan, également manche de la Coupe de France N1. Ce rendez-vous a été coché par le club bisontin, qui a fait des choix en conséquence. "Prendre la réserve pour le Chrono 47, c'était aussi préserver mes « plus forts » afin de maximiser les chances d'en mettre dans le Top 20 au Gévaudan. Avec deux manches de la Coupe de France en une semaine, on ne peut pas travailler efficacement avec le même effectif". 

En décidant de privilégier l’épreuve lozérienne au Chrono 47, l'équipe dirigée par Benjamin Vidal se rend forcément dans le Gévaudan avec de l'ambition, d'autant qu'elle possède plusieurs coureurs capables de bien figurer. "Évidemment qu'on veut gagner, mais d'autres équipes sont aussi très bien armées. Nous, on a un joli collectif. On va pouvoir compter sur Thomas Morichon, William Moloney-Morton, Eliott Pierre ou encore Jonathan Bögli qui sort du Tour de Romandie. On a un effectif qui a besoin que la course soit difficile". Les Franc-Comtois pourront également se reposer sur les connaissances du terrain de son DS. "J'habite à deux heures de Mende, j'ai fait des stages VTT là-bas. Les routes ne sont pas très larges, il faudra être bien placé".

« NE PAS SE RELÂCHER »

D'un point de vue plus général, l'AC Bisontine connaît un début de saison satisfaisant, avec cinq victoires et onze podiums. De quoi penser au reste de la saison avec optimisme. "On essaie d'être bien placés sur les Élites Nationales, ce sont les courses qui rapportent le plus de points". L'AC Bisontine semble sur le bon chemin pour se maintenir en N1 en fin de saison. "On a un effectif assez solide. Je suis satisfait du début de saison. Maintenant, il ne faut pas se relâcher parce que ça pousse derrière, mais si on réussit à continuer sur cette dynamique, on pourra parler de maintien sans paraître fou".

Pour Benjamin Vidal, cette année est aussi sa première en tant que directeur sportif d'une N1. Un fonctionnement nouveau pour lui, mais dans lequel il s'épanouit pleinement. "L'aspect tactique m'intéresse beaucoup. Finalement, je préfère le poste de directeur sportif, essayer de faire comprendre une tactique aux coureurs, plutôt que celui d'entraîneur. J'aime aussi l'aspect management et social. J'aime échanger avec les coureurs". En plus d'être un novice à ce niveau-là, l'ancien DS du Team 31 Jolly Cycles Juniors est également très jeune (23 ans). Ce qui signifie une relation forcément spéciale avec les coureurs. "Mon intégration s'est faite assez naturellement. Les gars ont compris que j'étais là pour les aider. Puisqu'on a le même âge, il a aussi fallu mettre cette barrière quand même, eux sont coureurs, moi DS". Mais ce n'est pas un problème pour l'ancien vététiste qui décide de faire de cette particularité une force. "J'ai vu cette faible différence d'âge comme un atout. Je vais comprendre des choses personnelles plus facilement, je peux me mettre à leur place. La communication, c'est important, et pour le coup, je parle comme eux, je connais le même vélo qu'eux. Après ça ne m'empêche pas de m'appuyer aussi sur des plus anciens".

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