Un rêve de gosse pour Hugo Toumire

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

En juin 2021, Hugo Toumire découvrait le haut niveau professionnel sur la Route d’Occitanie (2.1), disputée avec l’équipe de France Espoirs. Un an plus tard, le désormais néo-pro de la formation Cofidis se retrouve sur les routes du Critérium du Dauphiné, sa deuxième course par étapes en WorldTour après le Tour de Catalogne, qu’il a couru au mois de mars dernier (lire ici). “J’ai eu un début de saison assez compliqué pour mes débuts chez les pros, avec beaucoup de maladies. Mais c’est comme ça, je pense que ça a été le cas pour beaucoup de coureurs dans la situation actuelle, avec la Covid etc. C’était compliqué pour beaucoup de monde. Mais la roue tourne”.

Avant le Critérium du Dauphiné, l’ancien coureur du VC Rouen 76 s’est préparé dans les cols savoyards, en solitaire. “J’ai fait un bon stage de préparation à Saint-Jean-de-Maurienne. Ces derniers temps, je sens que la forme monte et que les sensations sont bonnes, c’est bien”. Après avoir enchaîné les épreuves de Classe 1 et de ProSeries ces derniers mois, le voilà au départ de l’une des épreuves les plus prestigieuses du calendrier international. “C’est une course qui me fait rêver, une compétition que je regardais à la télé pendant des années et des années quand j’étais petit. Pouvoir y participer à mon tour, c’est un rêve de gosse qui se concrétise. C’est top !”, se réjouissait-il auprès de DirectVelo au départ de la deuxième étape, à Saint-Péray, en Ardèche.

« DES COLS MYTHIQUES »


“C’est un grand test. Il y a vraiment une bonne ambiance dans l’équipe et c’est super formateur, ce type de course. Chaque jour, j’apprends de nouvelles choses. À chaque fois que je me lève le matin, j’ai hâte d'en découvrir encore davantage. Ça fait grandir”. Alors que les rouge-et-blanc se sont présentés sur ce Dauphiné sans Guillaume Martin ni Ion Izagirre ou Jesus Herrada, Hugo Toumire pourrait avoir carte blanche sur certaines étapes pour tenter quelque chose. “On a Simon (Geschke) pour le général et Benjamin (Thomas) qui nous aiguille. Il y aussi des jeunes et pas mal de baroudeurs. Ça nous laisse de la place pour nous exprimer et partir dans des coups, c’est sûr”.

Le 5e du dernier Tour de l’Avenir va retrouver, en fin de semaine, quelques-uns des plus célèbres cols des Alpes. Et ce n’est pas pour lui déplaire. “Ce serait super de pouvoir être à l’avant dans une échappée ou de se battre à la jambe avec les costauds le plus longtemps possible. Forcément, ça donne envie mais il faudra déjà avoir les jambes et ce n’est pas évident face à un tel plateau. Il y a des cols comme le Galibier qui font rêver. Ce sont des cols mythiques et je ferai au mieux”

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