Marion Bunel espère se faire un nom

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

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Marion Bunel s’est surprise samedi dernier en terminant sur le podium de la Coupe de France N2 au Grand Prix de Chardonnay (voir classement). “C’est excellent, il s’agit d’une belle ligne à mon palmarès qui n’est pas encore très étoffé. Je ne suis pas vraiment sprinteuse. Il fallait être bien calée dans les roues. J’ai pris un peu le vent car c’est parti assez tôt. Au final, je me fais redoubler à quelques mètres de la ligne par la 2e (Loreleï Vachey, NDLR), mais je ne suis pas trop déçue“, confie au micro de DirectVelo la sociétaire du VC Lisieux.

La Normande de 17 ans a trouvé la course “un petit peu lente. Ça n’a pas roulé très fort. Je pense que beaucoup de filles avaient peur du circuit. Au final, c’était assez calme. Il n’y a pas eu trop d’attaques“. Pourtant, d'habitude, elle n’hésite pas à se lancer dans des offensives. “On dit souvent de moi que je suis une baroudeuse mais ça n’aboutit pas souvent à grand-chose“. Cette saison, la Junior 2 a remporté une manche de la Ronde de l’Ouest à Saint-Pierre-en-Auge (Calvados). “Je veux continuer sur cette lancée en gardant ce maillot sur les deux dernières épreuves“.

Marion Bunel vise également des épreuves plus importantes. “Il y a le Tour du Gévaudan qui ne va pas tarder à arriver. Je vais essayer de bien faire au Championnat de France. Personne ne connaît Marion Bunel à Lisieux. Je veux me faire repérer pour progresser encore et pourquoi pas rejoindre une DN“, glisse la pensionnaire du Pôle Espoir de Caen, qui poursuit la lignée de sa famille passionnée par la petite reine. “Mes arrières grands-parents étaient marchands de cycles. Mon grand-père a rencontré ma grand-mère sur une course de vélo. Mon père en a aussi fait. Il m’a mise au vélo. J’adore ça et sans doute que mes enfants en feront aussi“.

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