Marie Le Net : « Je me suis éclatée ! »

Crédit photo James Odvart / DirectVelo

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Il ne faut pas se fier aux apparences. Marie Le Net a beaucoup souffert et n’a pas manqué de donner de sa personne, ce samedi, sur les routes et chemins des Strade Bianche (1.WWT). Mais en zone mixte, elle affichait un large sourire et n’a pas manqué d’éclater plusieurs fois de rire au micro de DirectVelo. Car malgré l’exigence de l’épreuve italienne, la Bretonne a apprécié l’expérience. “Je ne suis pas déçue d’être venue, c’était vraiment cool ! C’est un parcours génial avec tous ces chemins. Je me suis éclatée ! Le public était là, en plus. J’étais dans le groupe de la Championne du Monde (Elisa Balsamo, NDLR) et le public a donné de la voix”, se réjouit-elle ainsi à chaud.

Pour sa première sur l’épreuve, la pistarde n’avait pas d’ambitions personnelles. “Mon objectif était d’aider l’équipe le plus possible. Sur le début de course, on devait être placées au mieux à l’abord de chaque chemin. On était toujours bien placées et aucune fille de l’équipe n’est tombée. C’est un bon point. Sur la seconde partie, il fallait protéger Cecilie (Uttrup Ludwig) et aller dans les coups si ça sortait. Mais il n’y a jamais eu de gros écarts. Tout le monde voulait être devant et ça ne laissait pas partir”.

Comme sa compatriote Juliette Labous (lire ici), Marie Le Net a fini par craquer d’un coup, d’un seul. “Au final, à force de faire des efforts comme ça, j’ai explosé en essayant de suivre (Chantal van den Broek-)Blaak et (Elisa) Longo Borghini. C’était juste avant le secteur clef. Mais je suis contente de ce que l’on a fait”, souligne la sociétaire de la FDJ-Nouvelle Aquitaine-Futuroscope. 

Jusqu’à présent, elle n’avait découvert "que" quatre épreuves du calendrier WorldTour : la Flèche wallonne (2019), le Tour de Burgos, le Ceratizit Challenge by la Vuelta et Paris-Roubaix (2021). Elle a désormais appris à connaître les chemins transalpins. “J’adore ces courses de guerrières ! Je me considère encore toute petite. Je découvre chaque course et ça fait bizarre de gravir les échelons petit à petit et de me retrouver aux côtés des plus grandes. Je n’ai pas forcément réussi à suivre jusqu’au bout, je vois ce qu’il me reste à travailler, mais ça donne envie et ça me met en confiance”.

Quelques instants après avoir coupé la ligne sur la grande place de Sienne, l’athlète de 22 ans n’attendait qu’une chose : “prendre une bonne douche” avant de se régaler avec “une bonne pizza” ! Italienne, bien sûr.

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