Juliette Labous : « Je devais anticiper »

Crédit photo James Odvart / DirectVelo

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Juliette Labous a tenté de respecter les consignes au mieux. Ce samedi, sur les routes des Strade Bianche (1.WWT), la Franc-comtoise a joué son rôle au sein du Team DSM. “Ça a été assez dur. En début de course, on était plutôt bien et de toute façon, il ne s’est pas passé beaucoup de choses. Puis à partir du secteur 5, la course a vraiment été lancée. J’étais plutôt bien à ce moment-là. J’ai suivi beaucoup d’attaques, comme Floortje (Mackaij) car c’était notre rôle à toutes les deux”, explique-t-elle à chaud, en zone mixte, auprès de DirectVelo.

La course s’est décantée entre les secteurs 5 et 6. “C’était pas mal mais j’ai finalement laissé mes dernières forces en y allant. J’ai fini par perdre contact. Je suis longtemps restée à 200-300 mètres du groupe mais je n’ai jamais pu rentrer. Puis un groupe a fini par revenir sur moi. Je suis un peu déçue mais après les attaques, il m’en a manqué”, concède l’athlète de 23 ans, qui doit finalement se contenter d’un Top 30 alors que sa formation n’est pas parvenue à placer l’une des siennes au sein du Top 10 (voir classement).

“Je savais que la course des favorites allait se faire à ce moment-là mais personnellement, je devais anticiper. Ça aurait pu marcher dans un autre scénario mais c’était vraiment contrôlé. C’était dur tout le long. Niveau puissance, je pense que c’était l’une des éditions les plus dures”. Toujours ambitieuse, l’ancienne Championne de France Élites du contre-la-montre ne peut être pleinement satisfaite de sa performance. Mais pas question d’en tirer des conclusions à la hâte pour autant. Elle reste dans les temps avant ses principaux objectifs. “J’aurais préféré être devant mais je ne suis pas encore à mon pic de forme puisque mon objectif se situe au niveau des Ardennaises. Il faut patienter un petit peu. Ça ira encore mieux sur les prochaines courses”. À commencer par le Trophée Alfredo Binda, dans deux semaines. “Ça me correspond un peu mieux qu’ici”.

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