Clément Venturini : « Je n’ai rien lâché »

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

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Clément Venturini est de retour. Durement touché au genou droit lors du dernier Critérium du Dauphiné - épreuve durant laquelle il avait décroché une belle 3e place à Issoire avant, donc, de devoir abandonner sur chute -, le coureur d’AG2R Citroën Team effectue sa reprise ce week-end lors du Tour de l’Ain (2.1). Jeudi, il a pris la 9e place d’une étape qui s’est jouée au sprint massif, à Bourg-en-Bresse. “C’était une remise en action et la place est anecdotique. C’était un sprint rapide donc le placement était quand même primordial… Sauf que, justement, je n’ai pas forcément bien réussi à me placer… Mais c’était surtout l’occasion de retrouver des sensations. Retrouver ma place dans le peloton et des automatismes était important”, explique le routier-sprinteur auprès de DirectVelo.

Absent des compétitions depuis près de deux mois, le Lyonnais tenait à revenir le plus vite possible. “Quand on tombe, ce n’est jamais simple de se retrouver après dans les mouvements du peloton, ce n’est pas pareil qu’à l’entraînement, il faut se réhabituer. Ce Tour de l’Ain est une bonne occasion de voir où je me situe, c’est un bon test. Surtout, ça fait du bien après cette période d’arrêt forcé. J’ai ce côté compétiteur qui m’anime et je n’ai rien lâché en essayant de me rétablir vraiment au plus vite pour être performant dès que possible”.

Bien que l’étape de jeudi était celle qui pouvait le mieux lui convenir sur le papier, Clément Venturini assurait, vendredi matin, avoir tout de même hâte de voir comment les jambes allaient répondre dans les deux étapes plus escarpées du week-end, histoire d’avoir “plus de renseignements” avant les grandes échéances à venir. Car Clément Venturini a déjà en tête le prochain Tour d’Espagne, qui débute le 14 août prochain à Burgos et il devrait “normalement” être au départ. “On sait que la Vuelta est très dure mais il y a souvent des possibilités de faire quelque chose en étant opportuniste. Vu le parcours, le général pourrait vite se dessiner et il devrait y avoir pas mal de possibilités pour les attaquants”. Si tel est le cas, le coureur de 27 ans ne compte certainement pas attendre sagement dans le peloton. “Je pense que ce ne sera pas trop cadenassé par moments alors il faudra en profiter”. D’ici-là, il compte bien s’appliquer sur les routes de l’Ain pour l’étape reine du triptyque, entre Izernore et Lélex Mont-Jura. 

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