Andrea Bagioli (re)pointe le bout de son nez sur les routes françaises. L’Italien avait débuté sa saison de la plus belle des manières en remportant la Drôme Classic (1.Pro) fin février, mais il était tombé quelques jours plus tard lors du Trophée Laigueglia (1.Pro) et a été privé de compétitions durant quatre mois. Une période lors de laquelle il a été opéré de son genou douloureux. Comme imaginé depuis de longues semaines, c’est fin juillet que le jeune talent de la Deceuninck-Quick Step a donc pu faire sa rentrée. Lors du Tour de Wallonie (2.Pro), tout d’abord, et désormais à l’occasion du Tour de l’Ain (2.1). Andrea Bagioli connaît très bien l’épreuve française puisque l’an passé, il y avait fait sensation en remportant la première étape, s’emparant du même coup d’un maillot jaune qu’il arborait fièrement au départ de Lagnieu, le deuxième jour.

Ce jeudi, Lagnieu accueillait une nouvelle fois la deuxième étape du Tour de l’Ain mais cette fois-ci, Andrea Bagioli ne s’y est pas présenté dans les mêmes conditions - ni les mêmes couleurs - que l’an passé. Qu’importe. Il retrouve peu à peu des sensations et dans ce contexte, c’est bien l’essentiel pour lui. “C’est plaisant de revenir ici après un Tour de Wallonie qui s’est bien passé pour moi. Je ne suis pas mécontent de mes sensations même si je sens bien que je reste encore limité malgré tout”, concède le Lombard auprès de DirectVelo. Toujours ambitieux, il se voulait raisonnable au moment d’aborder cette deuxième étape. “Même si ça va mieux, c’est dur d’imaginer un gros résultat pour l’instant”.

Ce Tour de l’Ain doit avant tout lui servir de montée en puissance sur la route du Tour d’Espagne, auquel il participera pour la deuxième année consécutive, après avoir découvert son premier Grand Tour l’an passé. Il avait d’ailleurs terminé 3e d’étape à Suances, en Cantabrie. “Cette fois-ci, j’espère que je pourrai gagner une étape, c’est le but”. L’ultime étape du Tour de l’Ain, ce samedi, sera son dernier jour de course avant le grand départ de Burgos, le 14 août prochain. “Je vais passer une semaine à la maison et peaufiner ma préparation là-bas, tout seul”. Pas encore tout à fait à 100%, le Transalpin s’est en tout cas rassuré dans les rues de Saint-Vulbas en prenant place dans le Top 20 de l’étape (voir classement). De quoi le remettre sur les bons rails avant une fin de saison où il aura à cœur de rattraper le temps perdu.