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Nicolas Debeaumarché : « Que du bonus »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Depuis début août, Nicolas Debeaumarché alterne entre le SCO Dijon et Trek-Segafredo. Présent le week-end dernier sur la Brussels Cycling Classic et le Grand Prix de Fourmies avec la formation WorldTour, l'Espoir 3 disputera à partir de ce vendredi après-midi la dernière manche de la Coupe DN1, la Boucle de l'Artois, avec son club. Le coureur de 21 ans fait le point pour DirectVelo.

DirectVelo : Comment se passe ton stage avec Trek-Segafredo ?
Nicolas Debeaumarché : Tout se passe très bien. Le Tour de l'Utah a été une belle expérience. C'était très dur, il y avait beaucoup de dénivelé, l'altitude jouait un rôle important. J'ai essayé de faire mon travail correctement. Tout le monde était plutôt satisfait. Sur la Brussels Cycling Classic et le Grand Prix de Fourmies, mon travail était de protéger au mieux mes leaders toute la journée et faire en sortie qu'ils soient placés pour les sprints. Ce n'est clairement pas visible en terme de résultats, mais ce n'est pas ce qu'on me demandait là-bas. Tout ce que je fais avec eux, ce n'est que du bonus.

« MONTER SUR LE PODIUM DE LA COUPE DE FRANCE »

Tu as eu l'occasion de courir pour la première fois avec Julien Bernard...
C'est un bon souvenir d'avoir roulé avec lui au Grand Prix de Fourmies. On a évolué tous les deux à Dijon, mais on n'a jamais couru ensemble. C'est un très bon ami. En plus, j'ai côtoyé des gars comme Jasper Stuyven ou Mads Pedersen. Ce sont des coureurs de mon profil qui font des courses que j'affectionne. En plus d'être de vrais champions, ils sont très simples et très drôles.

Ce week-end, tu es de retour avec le SCO Dijon sur la Boucle de l'Artois...
Notre objectif est de monter sur le podium de la Coupe de France. Sur les dernières manches, on n'a pas forcément été aussi présent qu'on a pu l'être auparavant. Personnellement, ces courses ne sont pas forcément prioritaires dans ma préparation, mais ça reste un objectif pour le club. La Boucle de l'Artois est une belle épreuve. Il s'agit de la finale de la Coupe de France, comme l'an passé. Il y a des parcours intéressants et accidentés. Le format de la Coupe de France me plaît. J'espère toujours y performer et c'est là qu'on retrouve les meilleurs amateurs.

« PAS DU TOUT FATIGUÉ »

Cette année, il y aura un prologue et deux demi-étapes. Que penses-tu ce format ?
Ce n'est clairement pas ce que je préfère. Déjà, je n'aime pas énormément les prologues, je suis un peu un diésel. Ce n'est pas forcément quelque chose qui me passionne. Après avec la forme, je peux pourquoi pas essayer d'avoir un petit résultat. Ensuite, je préfère vraiment courir une seule fois dans la journée avec une longue étape. Le fait d'avoir deux demi-étapes sollicite pas mal le corps, mon organisme n'aime pas trop. Il faut se lever tôt le matin, déjeuner, faire une première course, s'arrêter et essayer de remanger entre temps pour repartir après. Ce n'est pas un format idéal pour moi.

Comment te sens-tu actuellement ?
Physiquement, je suis là comme depuis le début de la saison même si dans mes résultats, ces derniers temps, ça ne se voit pas forcément. Je me sens bien et je ne suis pas du tout fatigué. En terme de résultats, j'ai été moins performant ces dernières semaines en général sur des courses qui ne convenaient pas à mon profil ainsi que sur la Coupe de France. Je n'avais aussi pas récupéré pour le Championnat de France de l'Avenir après mon voyage aux Etats-Unis pour le Tour de l'Utah.

« PARIS-TOURS SERA MON DERNIER GROS OBJECTIF »

Après l'avant-dernière manche à Blangy, vous êtes descendus en septième position de la Coupe de France DN1 avec le SCO Dijon...
A Blangy, collectivement, on n'a pas été supers bons. Avec Jérémy Cabot, nous étions axés sur la fin de course. Nous avons dû nous découvrir plus tôt que prévu. Sur le final, j'ai payé mes efforts. Après, on connaît tous la forme de Jérémy. Moi-même, j'ai privilégié de faire des efforts plus conséquents que lui pour le préserver dans le final. On peut compter sur Jérémy, c'est le pilier de l'équipe. On peut se reposer lui quand on a certains manques. Il est aussi là pour ça. Il nous assure toujours un résultat et des points.

Quelle est la suite du programme pour toi après ?
Je devais disputer le Tour de Moselle avec Dijon, mais je vais aller en Belgique avec Trek-Segafredo. Je courrai notamment le Championnat des Flandres. Ensuite, tout dépendra de mon calendrier avec Trek-Segafredo. J'espère être sur Paris-Tours Espoirs qui va être mon dernier gros objectif de la saison. L'année dernière, j'ai été malchanceux, je figurais dans les premiers et j'ai eu une crevaison. C'est une course qui me plaît.

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