Equipe de France Espoirs : « A notre place »

Crédit photo Régis Garnier - DirectVelo

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Citée parmi les nations favorites à un nouveau titre mondial, la France n'a finalement guère pu peser sur la course, ce vendredi, lors du Championnat du Monde Espoirs disputé à Innsbruck (Autriche). Les tricolores ont été dominés par la Suisse, particulièrement impressionnante collectivement et lauréate logique par le biais de Marc Hirschi (voir le classement). Côté français, Clément Champoussin a pris la 12e place (lire ici), juste devant son coéquipier Aurélien Paret-Peintre.
Retrouvez ci-dessous les autres réactions du clan triclore, reccueillies par DirectVelo

Aurélien Paret-Peintre (France)
13e à 1'06''
« La bosse n'était pas très dure, mais très usante. C'était une course difficile. Je suis un peu déçu. J'ai une petite pointe de vitesse et j’espérais en profiter. J'étais à dix mètres du groupe dans le dernier pétard. Je pouvais alors espérer un Top 10, mais je ne suis pas revenu. On a fait ce qu'on a pu aujourd'hui (vendredi). Nous avons respecté les consignes. Valentin (Madouas) n'était pas top, Cyril (Barthe) et Victor (Lafay) non plus. Il n'y avait plus que Clément (Champoussin) et moi dans le final, c'était donc compliqué de suivre les coups. La course s'est faite de loin. J'ai été surpris par l'attaque des quatre Suisses. C'était difficile de se placer car ça roulait toujours vite, c'était sinueux dans la ville... La Suisse a fait une belle course. Nous sommes à notre place, ça s'est fait à la pédale ».

Valentin Madouas (France)
27e à 4'57''
« C'était une journée sans. C'est ma première de l'année. C'est dommage que ça arrive ici... Je n'avais pas de force dès les premières bosses. Je ne sais pas vraiment l'expliquer. J'en ai peut-être trop fait ces derniers temps. Je me sentais bien à l'entraînement, j'avais même du jus. Sur cette course, j'ai peut-être manqué de fraîcheur. Je suis triste pour l'équipe, car elle était forte sur le papier et nous n'avons pas vraiment su répondre présents. Nous étions à contre-temps. Je pensais qu'on allait rentrer facilement sur les Suisses, mais ils ont bien joué le coup. Ils ont été très forts. On ne peut que les féliciter ».

Nicolas Prodhomme (France)
55e à 9'54''
« J'avais de l'appréhension dans les premières descentes après ma chute de la veille (lire ici). Ça allait mieux ensuite, mais j'avais souvent des trous à boucher. J'ai fait le boulot en début de course, j'étais donc un peu juste dans le final. C'est bien d'avoir eu cette expérience. Je m'en suis rendu compte quand la course était perdue pour moi. Nous étions très encouragés, il y avait beaucoup de monde. J'étais sur la première ligne au départ, ça fait un petit truc quand même ».

Victor Lafay (France)
Abandon
« Je n'étais pas au top comme je l'avais constaté ces derniers jours. Ça a roulé vite aujourd'hui, même dans la partie en ligne. J'ai bien passé la première bosse. Dans le premier tour, ça a été un peu chaud. Je me suis fait distancer, mais j'ai réussi à revenir. Ensuite, j'ai fait un tout droit, dans la descente, à cause d'un motard qui a pris une mauvaise trajectoire. J'ai pu passer quand même. Je pensais sauter dans le deuxième tour. J'ai donc choisi de suivre les attaques auparavant. J'ai laissé des cartouches.
Je voulais replacer les gars, mais ils n'étaient pas dans les premières positions. Au pied de la bosse, j'étais à bloc donc je n'ai servi à rien à ce moment-là... J'étais cent mètres derrière au sommet. Je me suis fait l’oignon pour revenir... Il fallait se faire mal, c'était quand même le Mondial ! J'ai réussi à basculer avec le peloton. J'ai ensuite roulé en tête de peloton pour revenir sur l'échappée. J'ai mis tout ce qu'il me restait. C'est frustrant de ne pas avoir été bien aujourd'hui (vendredi), mais c'est le vélo... Quand on est en forme, on chope vite une merde. Ça m'est arrivé avant ce Mondial... ».  

Pierre-Yves Chatelon (Sélectionneur de l'Equipe de France Espoirs)
« Il n'y a pas de regrets car ça s'est fait à la pédale. Valentin (Madouas) n'était pas dans un bon jour. Il y a la satisfaction de voir Clément (Champoussin) jouer avec les meilleurs dans la bosse. On peut tout de même avoir un regret : ne pas avoir accompagné les Suisses dans la descente. Nous avions des belles cartouches pour les descentes. Ça n'a pas été simple car l'équipe était diminuée. Hirschi est un très beau Champion du Monde. Clément peut avoir un avenir sympa s'il n'est pas mangé avant par les petits cochons (rires). Il doit prendre encore plus confiance en lui. Il joue à la pédale avec les meilleurs. C'est une grosse satisfaction ». 

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Portrait de Victor LAFAY
Portrait de Valentin MADOUAS
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