Maxime Le Lavandier : « Une préparation décalée »

Crédit photo Www.avcaix.com

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Changement de programme pour Maxime Le Lavandier. Alors qu’il devait courir avec Côtes d’Armor-Marie Morin-Véranda Rideau, comme en 2017, il a rejoint finalement l’AVC Aix-en-Provence pour se rapprocher de son lieu de vie. "J’ai déménagé cet hiver à Nimes donc ça aurait été compliqué de faire le voyage pour courir en Bretagne tous les week-ends. Je tiens vraiment à remercier le club qui m’a libéré alors que la saison a commencé. C’est vraiment gentil de leur part d’avoir fait passer mon intérêt avant le leur et j’en suis très reconnaissant”, déclare-t-il à DirectVelo.

« LE FEELING EST TOUT DE SUITE PASSE »

A 25 ans, il tenait tout de même à garder un programme DN1 donc le choix d’Aix s’est fait naturellement. "Le feeling est tout de suite passé avec le club. Le programme est vraiment top et plus particulièrement à partir du mois de mai, avec les courses à étapes. Je n’ai encore rien coché car j’ai fait une préparation plus tranquille que les autres saisons”.

Habitué à gagner en février ces dernières saisons -sur la Merlandaise la saison dernière ou sur le Circuit du Bédat en 2016, Maxime Le Lavandier n’a pas encore repris la compétition. Son retour est prévu pour le 4 mars. "J’ai travaillé avec mon frère (Mathieu) donc ça a décalé ma préparation. Je suis aussi tombé deux fois à l’entraînement donc j’ai pris un peu de retard. Je verrai comment je me sens sur le week-end du Grand Prix de Saint-Etienne et Annemasse-Bellegarde et retour”, prévient celui qui s’est imposé à Saint-Etienne en 2016.

« J’AI APPRIS AVEC EUX »

Les coureurs aixois partiront s’entraîner sous des températures plus clémentes la semaine prochaine. L’occasion pour Maxime Le Lavandier de prendre contact avec le groupe. “Je connais la plupart des coureurs de noms mais pas personnellement. L’équipe a recruté des coureurs d’expérience cet hiver. Je pense que tout le monde se mettra au service des plus forts le week-end”, assure-t-il.

D’ailleurs, au cours de l’exercice précédent, le grimpeur breton, deux fois deuxième de la Ronde de l’Isard, a roulé sans compter pour ses deux leaders : Fabien Schmidt et Maxime Cam. “Nous avions des maillots à défendre sur la majorité des courses à étapes donc je sais ce que c’est que rouler, sourit-il. J’ai beaucoup appris avec deux coureurs comme eux. Quand on prend le départ dans leur équipe on a 50% de chance de gagner. Personnellement, j’ai travaillé avec mon frère (dans une exploitation agricole) à partir d’août. Je pense que c’est devenu trop compliqué d’avoir un travail physique et de courir à 100% en DN1. C’est en tout cas ce que j’ai ressenti”.

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