Flavien Dassonville a découvert « une grosse machine »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

C’était la surprise du chef. Avec Benjamin Thomas, Flavien Dassonville a gagné la confiance de Cyrille Guimard pour porter le maillot de l’Equipe de France lors des derniers Championnats d’Europe Elite. Le coureur de la formation HP BTP-Auber 93 a séduit le sélectionneur bien qu’évoluant en troisième division. Il faut dire que sa première moitié de saison a été réussie avec six victoires dont la Roue Tourangelle (1.1, Coupe de France) et les classements généraux du Tour de Bretagne et de la Ronde de l’Oise, à chaque fois avec une étape en prime. Flavien Dassonville revient sur son Championnat avec DirectVelo avant d’évoquer sa fin de saison.

DirectVelo : Avais-tu envisagé d’être sélectionné pour ces Championnats d’Europe ?
Flavien Dassonville : Franchement, j’ai été le premier surpris en recevant le coup de fil de Cyrille Guimard lors de l’annonce de la présélection. A partir de ce moment, j’ai tout fait pour être au top même si je me préparais aussi à ne pas être dans la sélection. Une autre partie de moi se disait qu’il y avait sans doute deux places à prendre. Au final, j’ai ressenti une grande fierté et une énorme motivation avant de porter le maillot.

« C'ETAIT UNE TRES BELLE EXPERIENCE »

Comment t’es-tu senti pendant cette course justement ?
J’ai découvert une grosse machine que je ne connaissais pas du tout à vrai dire. Travailler pour un sprinteur comme Bryan (Coquard) était totalement nouveau pour moi. Je devais contrôler les coups dangereux et protéger le "groupe sprint" pour Bryan. J’ai beaucoup aimé. C’était une très belle expérience !


Qu’as-tu pensé de l’ambiance dans le peloton avec une majorité de coureurs évoluant dans le WorldTour ?
J’ai senti qu’il y avait des intensités qui duraient assez longtemps (rires). Dans l’ensemble, j’ai l’habitude de courir en France avec les deux tiers du peloton d’hier (dimanche) mais il y a les meilleurs coureurs du WorldTour comme Kristoff, Boasson Hagen ou Hofland par exemple qu'on cotoie rarement. Le principal changement c’est dans la manière de courir en équipe. Tous les pays restent groupés dans le peloton, c’est différent en Coupe de France.

EN CONTI PRO EN 2018 ? 

Cette sélection récompense une saison déjà bien réussie pour toi. Comment peut-on la qualifier ?
C’est superbe… J’étais vraiment content d’être ici. Même si une sélection n’est pas une récompense, c’est un peu la cerise sur le gâteau. Maintenant, je me tourne vers la fin de saison. Il y a deux-trois courses qui peuvent me convenir. Je pense au Tour du Limousin ou au Tour de Vendée.

Le classement général de la Coupe de France est un objectif dans l'équipe ?
On aimerait le remporter pour la deuxième fois d’affilée. On part avec douze points de retard sur Fortuneo-Oscaro (le classement) mais on avait plus de retard l’année dernière. On va tout faire pour la gagner.    

L’équipe a annoncé l’arrivée d’un nouveau partenaire (Saint-Michel avec l’objectif de monter en Continentale Pro en 2019, lire ici). Ton futur s’écrit à Auber ?
C’est une très bonne chose pour l’équipe et je suis vraiment content que nos partenaires nous fassent confiance. C’est un bon projet et ça donne envie d’en faire partie. D’un autre côté, j’ai le désir de courir en Continentale Pro ou WorldTour dès la saison prochaine. Pour l’instant rien n’est fait. J’espère profiter de la fin de saison pour marquer encore quelques points.

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