Maxime Bonsergent : « Comme une vengeance »

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo.com

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo.com

Entre Nommay et Namur, Maxime Bonsergent est monté deux fois sur le podium. Mais en Belgique pour la troisième manche de la Coupe du Monde (le classement), la déception laissait place au sourire. Troisième du classement général de la Coupe de France (le classement) après avoir remporté la première manche (à Gervans, le classement), le coureur du VC Château-Gontier avait enchainé les pépins (lire ici). Il évoque pour DirectVelo le Championnat de France, à Lanarvily avant de se tourner vers un important mois de janvier.

DirectVelo : Comment te sens-tu à cinq jours du Championnat ?
Maxime Bonsergent : Je viens de finir un bon bloc d’entrainement, il n’y a plus qu’à dérouler jusqu’à Lanarvily. J’ai fait ce qu’il fallait pour être en forme et je ne suis pas tombé malade. J’ai fait vraiment attention car c’est une période où j’avais tendance à prendre froid les années précédentes.

« JE TENTERAI TOUT POUR LE TITRE »

Est-ce que tu penses déjà à la course de dimanche ?
Non pas particulièrement. Je prends le Championnat comme une course quelconque et de toute manière c’est toujours une course particulière donc ça ne sert à rien de se faire trente-six scénarios dans la tête. En plus, Lanarvily est un circuit exigeant (lire ici) et je pense qu’il n’y aura pas forcément de stratégie. Les plus forts seront devant.

Crains-tu une course d’équipe d’Antoine Benoist et de Nicolas Guillemin (VC Pays de Loudéac tous les deux) ?
Pas sur un Championnat de France Juniors. Sur le vélo, il n’y a plus de copains (rires). Ils sont très forts tous les deux mais je veux montrer que je peux les battre. J’ai surtout envie de me le prouver à moi-même. Je n’ai pas fait tout ce travail pour jouer le podium à Lanarvily. Je tenterai tout pour le titre, je n’y vais pas pour une médaille !

« ENCORE DE BELLES COURSES A GAGNER »

Après Nommay, tu étais très déçu. Ton podium à Namur t’as fait du bien au moral ?
J’étais surtout content de pouvoir m’exprimer sans ennuis mécaniques ou accrochages car j’ai eu de la malchance sur plusieurs courses. Ce podium m’a montré que le travail paie. Ça m’a aussi rassuré car j’ai vu que j’avais le niveau international. J’espère avoir passé cette mauvaise période. Il reste encore de belles courses à gagner. Dès dimanche et puis avec les deux Coupes du Monde avant le Championnat du Monde, j’espère.

Après trois mois de compétition, tu as gardé assez de fraicheur mentale ?
Je ne suis pas fatigué ! Cette année, j’ai été moins régulier que ce que j’espérais mais je me suis entrainé pour être à ce niveau. Je suis là où je voulais être même si j’aurais aimé que tout se passe encore mieux. En tout cas, ces petits contretemps me donnent encore plus d’envie pour bien finir la saison. Ce sera comme une vengeance.

Tu as pu reconnaitre le circuit des prochains mondiaux, qu’en penses-tu ?
J’ai l’impression que les organisateurs se sont inspirés de plusieurs circuits donc c’est difficile de le comparer à un en particulier. Il ne faut pas se voiler la face, Thomas Pidock est un ton au-dessus mais nous pouvons le faire douter ou le déstabiliser. Ce sera à nous de mettre en place des tactiques de course comme nous l’avions prévu à Pontchâteau pour les Championnats d’Europe...

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