Lanarvily : On demande des Watts

Crédit photo Www.velofotopro.com

Crédit photo Www.velofotopro.com

A moins que les éléments se déchainent sur le Nord Finistère, on ne devrait pas revoir les scènes du dernier Championnat de France de cyclo-cross à Besançon. Les coureurs avaient terminé la course englués dans une gangue de boue et les plus à l’aise dans ces conditions avaient tiré leur épingle du jeu. Parfois à la surprise générale.

3 A 4 MINUTES D’EFFORT : LONG POUR UN CROSS

Les crossmen connaissent Lanarvily, un rendez-vous traditionnel des Championnats de France (le dernier en 2011) ou des manches de Coupe de France (2014). Tous savent où ils mettront les roues. "Ce sera physique car il faut de la puissance sur ce circuit mais ce n’est pas très technique", résume Matthieu Boulo, sacré Champion de France Espoirs ici-même en 2011.

C’est la topographie  du lieu qui corse les choses. Disputé entre une prairie et un sous-bois, les difficultés et surtout le dénivelé de ce Championnat de France se situeront dans la deuxième moitié du parcours de 2.73 km. "C’est à partir du moment où l’on monte l’escalier en bas du parcours que l’on entre dans la partie dure et que l’on peut faire la différence si l’on est fort, prévient John Gadret. C’est alors parti pour trois à quatre minutes d’effort, ce qui est assez long pour un cross".

ROULER VITE ET MAINTENIR LA VITESSE

La seconde moitié où les "routiers" pourront faire souffrir les purs spécialistes du cyclo-cross sera le champ qui domine le circuit. "Suivant le vent, ça peut faire très mal. Et même s’il pleut dans la semaine ça ne deviendra jamais un bourbier. Il faut savoir rouler vite", poursuit le double Champion de France de cyclo-cross (2004 et 2006).

La météo qui annonce du temps sec pour la semaine qui vient semble donc confirmer la tendance : on roulera vite à Lanarvily. "C’est clair que ce n’est pas du tout le genre de circuit qui convient aux coureurs comme moi, regrette Miguel Martinez. Il n’y a pas beaucoup d’à-coups et il faut maintenir la puissance pendant longtemps. Il faut pouvoir aller vite sur le plat pour briller à Lanarvily. Forcément les routiers sont très à l’aise ici".

Mots-clés