La Grande Interview : Au temps des amateurs

Crédit photo Maxime Segers / DirectVelo

Crédit photo Maxime Segers / DirectVelo

En cette période des Fêtes de fin d’année, DirectVelo vous propose de revivre les meilleurs moments de “La Grande Interview”, votre rendez-vous habituel du jeudi soir. Aujourd’hui, rendez-vous avec des coureurs installés dans le peloton professionnel, et qui s’étaient prêtés au jeu de la Grande Interview alors qu’ils n’avaient pas encore rejoints l'Élite du cyclisme.


Anthony Perez (AVC Aix-en-Provence)
15 août 2013 - lire l’interview complète : ici

On dirait que tu es un homme nouveau cette saison : plus serein, plus réfléchi... et beaucoup plus fort sur le vélo. Que s'est-il passé ?
Le changement est hallucinant ! Après presque quatre ans de grosse galère, j'ai découvert cet hiver que je souffrais d'un violent asthme à l'effort. Je perdais 66% de ma capacité pulmonaire ! Certes, je me doutais que je souffrais d'allergies, mais pas à ce point... Le problème est désormais identifié et traité ! Ce qui change tout. 

66% de handicap dans ta respiration, c'est énorme pour un sportif ?
Oui, c'était un énorme frein à ma progression. Quand j'ai appris le diagnostic le 15 octobre passé, de la bouche du Dr Jean-Jacques Menuet, le médecin de Bretagne-Séché, j'étais à la fois soulagé et en colère. Content qu'on m'enlève une épine du pied. Mais très énervé d'avoir perdu tant d'années pour le vélo...



Lilian Calmejane (Vendée U)

29 mai 2014 - lire l’interview complète : ici

Pour moi, l’idéal serait d’habiter et de rouler en Corse. La nature, la mer, la montagne, le soleil : tout ce qu’aiment les cyclistes est réuni sur cette île. D’ailleurs, j’ai promis à ma copine que nous ferons un jour le GR20 en randonnée.

Tu es attiré par l’effort sur longue distance ?
Plutôt par le dépassement de soi. Aujourd’hui encore, je ne connais pas mes limites et j’aime travailler à les repousser. Après ma vie de cycliste, j’essaierai certainement le triathlon, le trail ou une sortie à vélo de trois-cents bornes.


Alexis Gougeard (USSA Pavilly Barentin) 
26 septembre 2013 - lire l’interview complète : ici

Tu as beaucoup travaillé en montagne cette année ?

J’ai fait beaucoup de stages en altitude. Je sens que j’ai progressé, que je suis plus à l’aise. Evidemment, je ne me sens pas aussi bien en montagne que contre-la-montre. Mais je me connais un peu mieux et j’arrive à gérer mes ascensions, alors qu’avant c’était un peu sauve-qui-peut !

Etre encore plus à l’aise en montagne, c’est ce qui te manque pour remporter des épreuves telles que le Tour de l’Avenir ?
J’aimerais devenir un coureur complet. Pour cela, il faut encore que je progresse dans tous les domaines, et surtout en montagne. Je sais que j’ai encore beaucoup de travail, mais il faut passer par là. Le plus difficile pour moi à l’heure actuelle, c’est de trouver le bon rythme dans un début d’ascension. Généralement, je craque dès le pied des cols et, ensuite, j’arrive à remonter les concurrents un à un. Mais lorsque l’on se retrouve avec deux minutes de retard dès le pied, il est impossible de rentrer. Je veux travailler là-dessus en priorité. J’aimerais aussi perdre encore un peu de poids. Il va falloir que je fasse le métier à 100%. C’est sûr que lorsqu’on est capable de faire la différence contre-la-montre et de tenir les roues des meilleurs en montagne, on peut viser le classement général.



Clément Chevrier (Chambéry CF)
15 août 2013 - lire l’interview complète : ici

En tant que coureur de la réserve Chambéry CF, tu pensais avoir une priorité d’accès à AG2R ?
Je défends les mêmes couleurs et valeurs qu'AG2R La Mondiale depuis trois ans. J'ai participé à des stages avec les pros. Je suis proche de nombreuses personnes de l'équipe, surtout du staff. On a envie d'aller chez eux quand on débarque à Chambéry. Au moment où on se sent prêt, ça fait un peu mal d'entendre qu’on n’est pas pris. Mais les dirigeants ont été réglos avec moi. Ils ne m'ont rien fait espérer. Je ne suis pas en mauvais terme avec eux. Et la porte n'est pas fermée pour les prochaines années. 



Thomas Boudat (Vendée U)

25 juillet 2013 - lire l’interview complète : ici


Le vélo est-il une passion familiale pour toi ?  
Oui. Je suis monté sur un vélo l'âge de quatre ans et j'ai débuté l'école de cyclisme vers les cinq ans. En parallèle, je faisais du football mais je n'aimais pas trop l'esprit. Mon grand-père, Joseph Cigano, a disputé le Tour de France en 1954, tout comme mes oncles (Alain Cigana a couru trois fois l’épreuve pour Jobo dans les années 1970, mais pas Massimo Cigana, pro dans les années 90 pour la Mercatone Uno, NDLR).

Sur le Tour de France, tu t'y vois un jour ?
C'est un événement grandiose et tout coureur rêve d’y participer un jour. Je suis de ceux-là…  


Franck Bonnamour (BIC 2000) 

19 décembre 2013 - lire l’interview complète : ici

Avec tes deux parents liés au cyclisme, était-ce une évidence pour toi d'être sur le vélo ?
Je suis dans le vélo depuis tout petit effectivement ! J'ai toujours aimé ce sport. Je regardais toutes les étapes du Tour de France à la télévision. Mais mes parents ne m'ont jamais forcé à me lancer dans la discipline. Ils m'ont laissé faire ce que je voulais. J'ai pratiqué le football pendant dix ans, jusqu'à l'époque Cadet première année. J'étais bien dans le foot, nous avions une bonne bande de copains, mais il a fallu faire un choix parce que je ne pouvais pas continuer à pratiquer les deux sports. J'allais voir courir Romain, ça me donnait envie...

Qu'est-ce qui te plaît dans le cyclisme ?
On se doit d'être rigoureux, à l'inverse du football. Par exemple, l'entraînement et la nutrition sont des choses qui me plaisent...

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