Oubliés les petits ennuis du début de saison (lire ici), Clément Venturini enchaine les bons résultats depuis le Championnat d’Europe à Pontchâteau où il a fini au pied du podium (lire ici). Vainqueur de la deuxième manche de la Coupe de France, il a obtenu son meilleur résultat sur une Coupe du Monde de cyclo-cross. Cinquième à Zeven (ce samedi 26 novembre, le classement), le coureur de la Cofidis revient sur ses prochains objectifs.

DirectVelo : Cinquième à Zeven, c’est la performance que tu attendais ?
Clément Venturini : Oui c’est plutôt bon ! J’ai été dans le jeu avec les meilleurs. Finalement, il y a ce top 5 au bout donc je suis satisfait. Je pense même que j’ai encore des places à aller chercher. Je finis à moins de vingt secondes de Tom Meeusen et je reviens sur la fin de course donc c’est positif.

« A ZEVEN, JE N’AI FAIT QUE REMONTER »

Contrairement à tes dernières sorties en Coupe du Monde, tu as bien fini la course. C’était important pour toi ?
C’est bon signe car je n’ai fait que remonter. Mathieu Van Der Poel m’accroche la roue avant quand il me double. Je casse un rayon donc je perds du temps et des places à ce moment de la course. Si l’on fait les comptes, il n’y a que deux coureurs qui m’ont dépassé : Mathieu Van der Poel et Kevin Pauwels. C’est bien. La troisième place peut-être un objectif sur les prochaines manches de la Coupe du Monde.

Ce sera Namur et Heusden-Zolder à la fin du mois de décembre…
C’est vrai que l’on est entré dans les deux derniers mois de compétitions. Ça passe très vite ! Après Zeven, j’ai pris quelques jours de repos et je vais partir en Espagne pour le premier stage avec Cofidis. J’y vais un peu plus tôt pour profiter des conditions météo et revenir pour Nommay. Toutes les courses vont s’enchainer jusqu’au mois de janvier. D’ici là, c’est important d’éviter les pépins, les maladies mais c’est difficile à contrôler.

LE MAL DE DOS : « UNE AFFAIRE CLASSEE »

Justement, où en est ta blessure au dos ?
C’est une affaire classée ! J’ai bien récupéré et la douleur est passée. Grâce aux séances de kiné, j’ai évité que la fracture de fatigue s’aggrave et m’empêche de m’entrainer. Je ressens encore une petite gêne après une séance d’entrainement à la course à pied mais ça n’a plus rien à voir.

Tu rentreras d’Espagne juste avant Nommay, est-ce que l’on peut parler de revanche du Championnat de France 2016 à Besançon ?
Non, les courses passées sont oubliées. Nous serons en Franche-Comté mais l’on ne peut parler de revanche sinon l’année prochaine on repassera à Besançon et l’on parlera encore de revanche. Je voulais gagner la Coupe de France l’hiver dernier. J’ai moins de pression cette saison. Je serai à Nommay sur ma lancée du stage.

« JE VAIS CHERCHER DU RYTHME ET DE LA TECHNIQUE EN BELGIQUE »

Tu avais dit que tu aimerais courir en Belgique pour préparer le mois de janvier. Ce sera possible ?
Oui j’ai préparé ma tournée si l’on peut dire. Je ferai le cross d’Anvers (Trophée AP Assurance) la veille de la Coupe du Monde de Namur (le 17 décembre). Je resterai en Belgique après Zolder (26 décembre) pour courir à Loenhout (Trophée AP Assurance) puis Bredene (les 29 et 30 décembre). J’aime enchainer deux cross par week-end quand je suis en Belgique. Je n’ai pas de problème pour récupérer et ça m’enlève de la pression. Je suis content quand je peux le faire.

Que vas-tu chercher en Belgique ?
Du rythme. En courant avec les meilleurs mondiaux on élève son niveau.  Physiquement c’est important mais ça me permet aussi de progresser techniquement. On voit que les premiers roulent vite mais tournent vite aussi. Dans les portions descendantes, il ne faut pas avoir peur de s’engager. Ce sont des types de circuit bien particuliers sur lesquels il faut rouler pour progresser.