Axel Flet : « J’ai pu vivre mon rêve »

Crédit photo Philippe Pradier

Crédit photo Philippe Pradier

En football, on dirait qu’il a joué les prolongations mais Axel Flet voulait profiter jusqu’au bout de sa fin de saison et de son stage chez Veranclassic-AGO. Une saison conclue fin octobre sur les routes des Emirats Arabes Unis. "J’ai aimé la chaleur (rires). La motivation était bien présente mais ça a été plus compliqué au niveau des jambes. J’ai pu faire un beau rallye de 100 km dans le désert en échappée par contre. Ça m'a valu le prix de la combativité (rires)", déclare-t-il à DirectVelo.

« LE NIVEAU POUR ETRE LA »

Au final, Axel Flet aura quasiment autant couru avec son maillot vert et noir de l’équipe Continentale que sous ses couleurs Dunkerquoise. "J’ai pu voir que j’avais le niveau pour être là. Maintenant, je sais que j’ai les capacités pour passer pro. Si ça ne marche pas tant pis mais je suis motivé", prévient-il.

C’est sûrement avec quelques watts en plus mais surtout avec la musette remplie d’anecdotes qu’il a posé le vélo cet automne, après une vingtaine de courses en Belgique et l’occasion de faire connaissance avec le gratin mondial. "De toute manière, je parle à tout le monde pendant les courses. A force de courir ensemble, on commence par se connaître ! Il faut être poli et gentil pour se faire accepter. Mais je sais que les Etixx ne m’auraient pas giclé d’une bordure", s’amuse-t-il.

DANS LA ROUE DE TONY GALLOPIN A 500M DE L’ARRIVEE

Le fan qu’était Axel Flet a même pu discuter avec une idole de jeunesse, quatre fois vainqueur de Paris-Roubaix : Tom Boonen. "On peut dire que j’ai pu vivre mon rêve. On a pu discuter un moment, je lui ai même dit que j’avais un autographe de lui sur la Côte Picarde".

De cette saison, il en a aussi tiré des enseignements. "Je ne peux pas gagner un sprint massif mais j’ai une bonne pointe de vitesse. J’ai surtout réappris à gagner pendant l’année (6 succès en toutes catégories). Il me manque la victoire en Elites (lire ici) mais je pense que mes places en Classe 1 ou même le fait de courir ces courses est plus représentatif", pense-t-il.

« BESOIN DE CHANGER DE REGION »

Présent dans le final du Tour de Wallonie, il a pu voir le chemin qu’il lui restait à parcourir. "J’étais dans la roue de Bakelants et Gallopin à 500 mètres. Quand ils ont attaqué par contre, je me suis retrouvé à l’arrêt", plaisante-t-il. 

En 2017, celui qui a pris la troisième place du GP de la Tomate (Coupe de France DN3) portera les couleurs du Team Probikeshop Saint-Etienne Loire. "J’avais besoin de changer de région. Le calendrier me correspond très bien. J’ai envie de retravailler mon coup de pédale dans les côtes. Même si je l’ai moins fait ces derniers temps, j’aime quand ça monte", prévient-il

Une bonne pointe de vitesse, à l’aise dans les côtes, Axel Flet a un profil taillé pour la Coupe de France. "Je sais bien me placer. Dans des groupes d’une trentaine de coureurs, je pense avoir ma chance. J’espère apporter de gros points à l’équipe. En tout cas, j’ai repris confiance en moi".

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