Axel Flet veut son succès en Elite

Crédit photo Jean-Marc Hecquet

Crédit photo Jean-Marc Hecquet

Axel Flet a décroché dimanche son cinquième succès de la saison. Le cinquième sur une course toutes catégories mais le coureur de Dunkerque Littoral Cyclisme en veut plus. L’un des deux stagiaires français de Veranclassic-AGO revient pour DirectVelo sur son été. Depuis la Baie de Somme où il s’est posé pendant quelques jours. "J'aime beaucoup venir chez mes parents. Ici c’est les vacances et en plus j’aime le bord de mer", sourit le Lillois.

DirectVelo : Comment gères-tu ton planning entre Veranclassic et Dunkerque ?
Axel Flet : Je fais pas mal d’aller-retours ! Dimanche dernier, j’ai disputé la course que le club organisait (Circuit Jean Bart - voir le classement). Une victoire ça fait toujours du bien mais je pense avoir passé le cap des toutes catégories. Il me faut un succès sur une Elite avant de terminer la saison. Je n’ai pas mon calendrier en tête mais les 3 Jours de Cherbourg seront, ce week-end, sans doute l’une de mes dernières courses de l’année en Elite. Le parcours devrait me convenir et je suis presque à la maison. L’objectif sera  d’en gagner une.

« JE COURS DEPUIS UNE SEMAINE SUR MON VELO DE JUNIORS »

La fin de saison approche mais on te sent encore très motivé et en forme ?
Mon objectif de la saison était le Championnat de France Espoirs pour ma dernière année dans la catégorie. Je voulais ma médaille (rires). Finalement, je prends une quatorzième place en roulant pour Félix Pouilly dans le dernier tour. Le mercredi suivant (le 24 août), j’ai couru ma première Classe 1 avec Veranclassic-AGO. Après une période de malchance, j’ai retrouvé le moral. Je me suis fait voler mon vélo, des paires de roues... Le matin même du Championnat de France, le vélo que m’avait prêté l’équipe s’est cassé. Je roule depuis sur le vélo que j’avais en Juniors, c’est mon porte bonheur !

Tu disais adorer la Belgique (lire ici), est-ce toujours le cas ?
Complètement. Mercredi dernier, je courais une semi-classique (La Course des Raisins, 1.1) et je n’ai jamais vu autant de monde. Et puis l’équipe est super. Les résultats suivent donc c’est parfait ! Je finis 14e mais j’étais déçu alors que j’aurais signé au départ. C’était le rêve. Je suis sorti dans le final avec Jelle Vanendert, forcément j’ai voulu montrer que je pouvais rouler. J’en ai trop fait et je l’ai payé dans le final. Et puis il y a tout l’univers des pros... J'ai adoré courir avec les oreillettes. Mathieu Criquielion (direccteur sportif de Veranclassic) m’encourageait tellement ! Pendant un moment, j’ai même cru que j’allais gagner (rires). J’en avais des frissons... J’ai tenu plus de 200 km, je me suis quand même impressionné.

Tu réalises ta meilleure saison...
Cette saison, j’ai ouvert les yeux. J’ai mûri même si je manque encore un peu d’organisation mais ça c’est mon caractère. Pour être en forme, j’ai besoin de courir et de prendre le rythme. C’est ce qui m'a manqué. J’ai énormément appris avec Laurent Pillon à Douai et cette saison à Dunkerque m'a fait du bien mais je sais maintenant ce qu'il me faut. La saison prochaine, j'aimerais enchainer les courses relevées.

VERANCLASSIC OU LA BRETAGNE ?

Tu sais où tu évolueras la saison prochaine ?
Avec la nouvelle loi belge, il y va y avoir beaucoup de changement dans les Continentales. Geoffrey Coupé cherche un sponsor. Si l’équipe repart et qu’il y a une place pour moi, j’y vais tout de suite. Les courses en Belgique me conviennent. Je frotte, je passe les côtes et j’ai une bonne pointe de vitesse. Je peux accompagner Justin Jules. Peut-être que j’aurais des contacts en France aussi. Si je dois revenir en DN, j’aimerais faire un tour du côté de la Bretagne pour retrouver l’ambiance belge.

En fin de saison, tu seras plutôt en France ou en Belgique ?
Je fais la finale de la Coupe de France DN3, le Grand Prix de la Tomate à Marmande. Après tout dépendra des sélections de l’équipe mais je sais qu’il y a pas mal de courses en Belgique. Je finirai la saison assez tard, avec Veranclassic ou sur la piste avec le Championnat de France. J’ai envie de récupérer la médaille de bronze de l’Américaine (perdue sur déclassement en 2013). Mais je ne sais pas si Killian Evenot est toujours motivé !

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