Soirée DirectVelo : « Ce sont des Sauvages »

En préambule de la soirée DirectVelo, le documentaire « Bande de Sauvage » était diffusé en exclusivité au cinéma de Bois-Colombes. C’est le troisième film né de la collaboration entre DirectVelo et l’association La Bordure. Nicolas Loth, le réalisateur de « Bande de Sauvage » nous parle de ce projet qui nous plonge dans le quotidien d’un coureur cycliste.

DirectVelo : Tu as l’air ému après cette première diffusion de ce documentaire ?
Nicolas Loth : Ce sont des heures de travail qui rejaillissent ce soir. J’ai mis toute mon âme dans ce film. Je remercie tous les gens qui ont pris part bénévolement à sa réalisation. Il y a eu des périodes difficiles. Je retiendrai vraiment la force du collectif. Il y a une semaine, je me demandais comment nous allions pouvoir finir à temps. Finalement nous avons réussi à sortir un projet vraiment clean. La première diffusion, c’est un moment toujours émouvant.

Comment avez-vous choisi ce thème et Paul Sauvage ?
Nous avions l’idée de raconter le quotidien d’un coureur cycliste depuis un moment. Pierre (Carrey) qui a participé à l’écriture du scénario a pensé à Paul Sauvage. Paul (Sauvage) a eu besoin d’une vingtaine de minutes de tournage pour trouver sa place. Et puis après, il a vraiment joué avec la caméra sans en faire trop. En restant lui-même, c’est ce qui était super amusant avec lui. Il était dans l’amusement comme il peut l’être sur le vélo.

Revenons au film, pourquoi « Bande de Sauvage » ?
Bande de « Sauvage », c’est la Bande de potes qu’il y a autour de lui. Ce n’est pas un film sur lui mais sur le vélo. Je pense qu’il y a beaucoup de coureurs qui pensent que le vélo n’est pas qu’une question de watts. Et puis, ce sont aussi des sauvages ! Il n’y a qu’à voir comment ça se passe dans une bordure. J’aime la manière qu’ils ont de voir le vélo, leur état d’esprit. Ce sont vraiment des « Sauvages ». Ils peuvent s’arrêter en pleine sortie pour aller grimper aux arbres !

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