Nicolas Malle : « On gagne et on perd ensemble »

Crédit photo Maxime Segers - DirectVelo.com

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Quatre jours sans vélo et Nicolas Malle est reparti avec la même envie après son titre européen acquis au sommet de la côte de Cadoudal (lire ici). C’est maintenant vêtu de son maillot blanc et bleu sur les épaules qu’il se présente au départ des courses. "C’est une fierté mais j’ai toujours mal aux jambes !", sourit-il

« UN CHAMPIONNAT DU MONDE DONNE ENVIE »

C’est d’ailleurs dans sa tenue qu’il a pris le départ, la semaine dernière, du Trophée des Champions avec l’Equipe de France Juniors (lire ici). "J’avais de bonnes sensations. C’est motivant de se préparer pour un Championnat du Monde. Je ne sais pas quand je ferai le prochain ou même si j’en referai un autre", déclare-t-il à DirectVelo.

Au Qatar, la sélection française (lire ici) sera avant tout articulée ce vendredi autour du Vice-Champion du monde en titre, Clément Bétouigt-Suire. Après un premier test en Belgique (lire ici), l’Equipe de France a peaufiné son train une semaine avant le Mondial. "Il faudra l’entourer le plus possible pendant la course au cas où il aurait un incident. Et puis on sait que ce sera rassurant pour lui. Au moment du  sprint s’il y en a un bien sûr, je devrais être l’avant-dernier lanceur de Clément (Bétouigt-Suire), juste avant Tanguy (Turgis)"’, annonçait-il avant de se rendre au Qatar.

« J’AIME AUSSI L’ADRENALINE DU SPRINT »

Après la première répétition belge, les Juniors français ont déjà fait quelque petites retouches. "Au lieu d’accélérer lors de notre prise de relais, on a eu tendance à partir trop vite et a plafonné sur la fin. On corrigera ça d’ici vendredi", promettait Tanguy Turgis. "Mais la course reste la course. On ne pourra pas tout prévoir de toute manière", finit Malle.

Les coureurs de Julien Thollet démontrent leur polyvalence à l’image de Nicolas Malle, vainqueur du Championnat d’Europe à Plumelec en haut d’une côte et de la difficile Classique des Alpes. "J’aime aussi l’adrénaline du sprint. Ce moment où tout le monde cherche à se replacer. Ça me plaît et j’ai une bonne pointe de vitesse. Et puis je tenais à participer car je n’aurais pas gagné sans l’équipe à Plumelec. On gagne ensemble, on perd ensemble", conclut-il.


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