Quentin Grolleau : « J'ai hâte d'en découdre »

Crédit photo William Cannarella

Crédit photo William Cannarella

Il y a un an, Quentin Grolleau s'était révélé en terminant troisième de la Classique des Alpes Juniors (lire ici). Ce samedi, le Provençal, licencié au VC La Pomme Marseille et membre du Pôle Espoirs de Saint-Etienne, est attendu. Ce qui ne l'empêche pas d'être serein. Il a répondu aux questions de DirectVelo.

DirectVelo : Dans quel état d'esprit es-tu avant cette Classique des Alpes ?
Quentin Grolleau : Je suis serein. La forme est là. Je n'ai pas eu trop le temps de penser à la Classique des Alpes ces deux derniers jours, j'étais un peu à l'écart de tout cela (Il se trouvait à Morzine pour un reportage avec Vélo Magazine en compagnie de Romain Bardet, NDLR). J'ai surtout hâte d'être au départ et d'en découdre.

« PAS LE MEME SCENARIO QU'EN 2015 »

Comment imagines-tu le scénario ?
Je ne pense pas qu'on aura un scénario identique à 2015, où Sofiane (Merignat) avait dominé la course. Cela se fera une nouvelle fois à la pédale mais j'imagine plus de suspense... Le niveau est plus homogène. Nous allons avoir une belle lutte. Le Mont du Chat sera une nouvelle fois déterminant. Il est tellement dur ! La météo sera également importante. Si jamais la descente du Mont du Chat est mouillée, cela peut changer pas mal de choses. Je ne suis pas allé reconnaître le parcours, je m'en rappelle...

Quels sont tes principaux adversaires ?
Clément Didier, Clément Champoussin ou encore Tanguy Turgis, qui peut très bien passer le Mont du Chat.

Avec Andrea Mifsud, vous êtes deux coureurs capables de gagner au sein de l'équipe de Provence...
Oui mais le parcours est tellement difficile... On pourra s'aider avec Andrea si on en a la possibilité mais tout risque de se jouer à la pédale. Je ne sais pas s'il est possible de profiter d'un surnombre. Nous avons en tout cas une belle équipe de Provence. Idéalement, il faudrait mettre un ou deux coureurs dans l'échappée qui devrait partir sur les 40 premiers kilomètres.

FRAIS POUR LA CLASSIQUE DES ALPES

Que penses-tu de ta saison pour le moment ?
J'ai fait un bon début de saison. Pendant deux mois, je n'ai pratiquement pas quitté le Top 10. Puis j'ai été blessé pendant trois semaines. J'ai manqué les Boucles Cyclistes du Sud-Avesnois, la première manche de la Coupe de France. J'ai eu du mal à revenir mais cela va bien mieux depuis trois semaines. J'ai obtenu de bons résultats (voir ici). Je progresse au fil des courses. Avec cette blessure, ma saison est pour le moment mitigée. Mais cette d'indisponibilité m'a permis de tirer des enseignements et d'avoir de la fraîcheur pour la Classique des Alpes.

Cette Classique des Alpes, c'est le grand rendez-vous de ta saison ?
C'est un gros objectif. Mais on peut pas tout miser sur une seule course. Evidemment, il y aura de la déception si cela ne marche pas. L'an dernier, j'avais pris le départ sans pression et cela avait marché. J'étais un inconnu jusqu'à ce résultat. Cette troisième place m'avait mis sur le devant de la scène. C'est un très bon souvenir.

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