Paul Ourselin : « Encore plus d’envie »

Crédit photo Maelys Relet

Crédit photo Maelys Relet

Au milieu de ce mois de mars forcément particulier pour le Vendée U, Paul Ourselin enchaine. Vainqueur du Circuit de la Vallée de Loire, il a conquis dimanche 13 mars, Nantes-Segré. Une semaine après sa deuxième place sur Manche Atlantique (sa réaction), le coureur du Vendée U a remporté sa deuxième Elite Nationale. "Je m’attendais à être bien mais quand même pas à gagner aussi vite dans la saison. En plus ce sont mes deux premières victoires en Elite ! Je suis complet mais je ne suis pas exceptionnel dans un domaine donc ce n’est pas facile de lever les bras", déclare-t-il à DirectVelo.

« DES DETAILS QUI FONT QUE J’AI PROGRESSE »

A bientôt 22 ans, Paul Ourselin continue de progresser au fil des saisons. "Cet hiver, j’ai bien travaillé. Je pense avoir passé un palier. J’ai toujours été sérieux mais j’ai fait encore plus d’efforts. Depuis mai, je ne fais que du vélo ça joue sur la récupération. Ce sont des détails qui si on les additionne font que j’ai progressé, analyse-t-il. Et puis avec les bons résultats ça donne encore plus envie d’aller rouler même si l’entrainement reste un plaisir pour moi".

Sur Nantes-Segré, les Vendée U ont pris la course en main à mi-parcours. C’est au sommet de la côte de Nyoiseau que le train rouge et blanc se met en route. "Pendant la première partie de la course, le vent était de trois quart face donc nous avions décidé de suivre les attaques. Nous savions qu’il y aurait une possibilité après le sommet de la côte. Nous avons embrayé et le groupe est parti", raconte le futur lauréat.

« A 2 KM J’Y SUIS ALLE. JE NE ME SUIS PAS POSE DE QUESTIONS »

Présent à six dans la bordure, les Vendée U sont en force même si les coureurs du CM Aubervilliers ont aussi répondu présent. Dans le circuit final, personne ne parvient à s'échapper. En pleine confiance, Paul Ourselin tente sa chance à deux kilomètres de l’arrivée. "Je ne me suis pas posé de questions puisque je savais que mes coéquipiers pourraient assurer si je me faisais reprendre. Il y a un coéquipier de Thomas Brebant qui roulait en tête du groupe. Je me suis retourné  une dernière fois à 500 mètres de la ligne. A ce moment je savais que ça allait être bon", savoure-t-il.

En solitaire, Paul Ourselin montre son brassard rouge. Hommage à son coéquipier disparu, Romain Guyot (lire ici). "C’était une course importante pour lui. Il l’avait gagné les deux dernières années. Je sais qu’il venait voir la course quand il était enfant. C’était important pour toute l’équipe de pouvoir lui rendre cet hommage, confie-t-il. Dans ces moments, chacun réagit différemment, mais le staff et nos proches aussi ont été très à l’écoute".

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