Mathieu Cloarec repart du bon pied

Les années se suivent mais ne se ressemblent pas pour Mathieu Cloarec. Après une saison qu’il juge "très moyenne", le coureur du Team U Nantes Atlantique repart sur de meilleures bases. Ses deux places dans le Top 10 sur le Circuit des Plages vendéennes ainsi qu’une 8e position dimanche dernier sur le Circuit de la Vallée de la Loire lui ont redonné le sourire. En effet, le vainqueur du Tour d’Eure-et-Loir Espoirs 2011 a souffert d’une douleur à une jambe durant une bonne partie de l’année dernière, sans savoir vraiment qu’elle était l’origine de ce mal persistant. "Cela a commencé dès le mois de février et ça s’est accentué au fil des courses, explique-t-il à www.directvelo.com. Parfois, je sentais que j’avais de la force, comme sur le Tour des Deux-Sèvres, et d’autre fois, je n’étais pas capable de mettre un pied l’un devant l’autre." Le moral n’étant pas au plus haut, il a pris la décision de couper dès la Ronde mayennaise et de se reposer complètement durant huit semaines. Des problèmes posturaux furent alors décelés et des séances d’ostéopathie durant l’hiver étaient nécessaires. "Pour l’instant, je peux dire que ça m’a fait du bien !", glisse-t-il.
 
A deux doigts de la victoire à Challans

De retour en compétition avec toute son équipe sur les Courses au Soleil suite à un stage d’une semaine à Lloret del Mar (Espagne), le Finistérien reconnaît qu’il n’était pas encore en très bonne condition et sa non-sélection pour la première manche de Coupe de France DN1 était attendue. Il a alors enchaîné avec un deuxième week-end en Vendée. Très en vue et souvent à l’attaque, il n’était pas loin de la victoire à Challans sur la dernière épreuve. "J’aurais bien aimé gagner quand même car j’étais vraiment en forme. Mais je me fais battre au sprint par Médéric Clain, il était plus rapide !", précise l’ancien sociétaire de l’UC Briochine. Surtout, il retient qu’il "a repris du plaisir sur le vélo" dans la mesure où il ne "s’attendait pas à réaliser de tels résultats dès le début de la saison".

« Il nous fallait gagner tôt »

Désormais, il prendra les "courses comme elles viennent" sans se fixer d’objectifs particuliers. "Je n’arrive pas forcément à me dire "Tiens, cette course, il faut que tu la gagnes absolument". Quand je prends le départ d’une course, quelle qu’elle soit, c’est pour gagner !", confie-t-il. Cependant, en tant que Finistérien, il ne cache pas son intérêt pour le rendez-vous du mois de juin, le Championnat de France Amateurs à Lannilis. "Evidemment, c’est chez moi, note-t-il. Je vais essayer d’aller repérer le parcours pendant mes vacances car je ne connais pas bien les ribinous."
A 22 ans et pour sa dernière année Espoir, Mathieu Cloarec pense également au Tour d’Eure-et-Loir, une course qui lui avait plutôt bien réussie. Sans oublier les manches de Coupe de France DN1 auxquelles il aimerait reprendre part. "Nous avons une belle équipe cette saison, comme en témoigne notre course le week-end dernier sur le Circuit de la Vallée de la Loire (Poitevin 1er, Colas 3e, Thiré 4e, Dequippe 5e, Téguel 6e et lui 8e, NDLR). Il nous fallait en gagner une tôt pour continuer sur une bonne dynamique", commente-t-il.

« Ma saison ne s’arrêtera pas à Manche »

Ce dimanche, il sera au départ d’une des plus importantes classiques en Bretagne, Manche-Atlantique. Avec de l’ambition. "Je connais bien la côte de Cadoudal car j’y allais déjà petit en spectateur... Et c’est une course mythique chez nous. Y briller serait top, mais je n’ai jamais trop réussi là-bas, on verra bien !", lâche-t-il. Avant de conclure : "De toute façon, ma saison ne s’arrêtera pas à Manche ! (sourires)"

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Crédit Photo : Pauline Baumer - www.directvelo.com

 

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