Joseph Cooper sait se faire comprendre

Joseph Cooper a été un des animateurs de la première manche de la Coupe de France DN2 au Grand Prix de Buxerolles. Le coureur de Côtes d'Armor-Marie Morin s'est classé 5e et a apporté de précieux points à son équipe. "J'aime attaquer, être à l'avant. Je me sentais bien dimanche et avec le soleil, je me sens encore mieux" explique le Néo-Zélandais à www.directvelo.com. Joseph Cooper aime quand ça grimpe mais "je suis aussi fort sur le plat. Ce que je préfère, ce sont les course en circuit. On peut y prendre ses repères pour attaquer quand on se sent bien comme par exemple à Pujols où j'ai gagné la course et le classement des grimpeurs en 2007."
Pourtant, le passage du Kiwi de l'été austral à l'hiver européen sur les Plages Vendéennes ne s'est pas si bien passé. Son équipier Yoann David lui a refilé la grippe. "Cela m'a pris quelques semaines pour récupérer." Depuis, il a pu reprendre les grandes séances d'entraînement comme la semaine dernière dans le Finistère avec son équipier Yann Botrel. "J'arrive en forme mais je pense qu'il me manque un petit quelque chose pour être à 100%. Je me donne encore quelques semaines pour être complètement à mon maximum" espère Joseph Cooper.

Mais comment un Néo-Zélandais de 25 ans se retrouve sous le maillot bleu de Côtes d'Armor-Marie Morin ? "J'ai toujours entendu que la Bretagne était l'endroit où il fallait être pour courir. J'ai déjà couru en France avec la sélection néo-zélandaise et j'ai toujours voulu revenir vivre et courir en France dans une équipe française. C'était vraiment mon rêve et c'est super de le réaliser ici. J'ai également connu Peter Latham qui a couru une saison chez Côtes d'Armor. Enfin, j'ai aussi rencontré des coureurs français ces deux dernières années sur le Tour de Nouvelle-Calédonie [qu'il a remporté deux années de suite, NDLR]."
Pour son adaptation, le problème essentiel est la communication avec ses équipiers. "Il y a tellement d'attaques qu'il faut décider si on y va ou si on laisse partir en espérant rentrer plus tard. Nous y travaillons chaque semaine." Pour l'instant, Joseph Cooper ne parle pas français. "Mon français progresse mais il y a encore du boulot. Mais j'ai la chance que la plupart de mes équipiers parlent anglais et me traduisent du mieux possible, avant, pendant et après les courses, les consignes afin de réaliser la course parfaite qui permette à l'un de nous de gagner." Mais dans la vie du peloton "la plupart des coureurs comprennent quand tu les interpelles en "bougeant" les lèvres !" 


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Crédit Photo : www.directvelo.com

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