Célia Gery fin prête pour Camors

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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C’est une situation qui n’arrive pas tous les ans : dimanche dernier, lors du Championnat Auvergne-Rhône-Alpes de cyclo-cross Élites Femmes, c’est une Junior, en la personne de Célia Gery, qui l’a emporté, au sein d’un peloton il est vrai avant tout composé de concurrentes U17 ou U19 (voir classement). Ce qui n’enlève rien à cette performance une nouvelle fois remarquable de la part de l’Ardéchoise. “C’est important de gagner, ça montre la forme du moment après la petite pause de la période de Noël. Après Anvers, ça a été plus tranquille pour moi. J’ai eu besoin de me remettre de l’enchaînement, des trajets. J’ai repris bien comme il faut à l’entraînement et c’est cool de gagner aujourd’hui (dimanche), même si ce n’était évidemment pas l’objectif principal de la saison. C’est toujours rassurant malgré tout”, confiait-elle sur place à DirectVelo

Une victoire d’autant plus importante qu’elle est intervenue une semaine avant la grande échéance du Championnat de France à Camors (Morbihan). “Par rapport à la course que j’ai faite, je pense être à un bon niveau. Je ne sais pas trop où la placer physiquement par rapport aux autres courses de la saison mais j’ai le sentiment d’être bien en jambes”. Dans des conditions difficiles, la Championne d’Europe Juniors de la discipline, licenciée du VC Rambertois, a dû s’employer. “Il faisait très froid, il faisait bien meilleur à Namur par exemple (rire). Il y avait Marlène (Petit), ou encore Anaïs (Moulin) qui a fait 4 à Anvers donc c’était un beau challenge. Il y avait du niveau, c’est cool”.

Comme toujours, elle a su également s’adapter au circuit proposé à Issoire (Puy-de-Dôme). “Il était assez technique à cause de la boue et de tous ces virages. Il y avait aussi quelques dévers et de petites bosses à monter en force, comme j’aime. Il n’y avait pas trop de passages à pied, hormis les escaliers et les planches. Mais certaines parties n’étaient pas simples et j’imagine que certaines filles y passaient à pied, ce qui a dû m’avantager comme je restais sur le vélo. Il n’y avait pas trop de relances où il faut envoyer, comme j’aime, mais c’était quand même bien”.

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