Jérémy Leveau : « Chercher cette victoire qui manque à mon palmarès »

Crédit photo Marie Vaning / LNC

Crédit photo Marie Vaning / LNC

Jérémy Leveau n’est pas passé loin de lever les bras vendredi dernier lors de la dernière étape du Région Pays de la Loire Tour (voir classement). “C’est la première fois que je passe aussi près de gagner chez les pros. Je suis un peu frustré de passer tout proche de mon objectif, même s’il y a plus de positif que de négatif. C’est une course que j’avais préparée, j’ai répondu présent“, apprécie auprès de DirectVelo le sociétaire de Go Sport-Roubaix Lille Métropole, qui a terminé 4e du classement final, comme lors de la précédente édition lorsque l’épreuve s’appelait Circuit de la Sarthe (lire ici).

« J’ALLAIS À LA MÊME VITESSE QUE LUI »

L’athlète de 30 ans, qui a résidé deux ans au Mans et vit désormais à dix kilomètres de la préfecture sarthoise, connaissait bien le parcours avec la côte de Gazonfier. “Pour être honnête, je ne l’emprunte pas du tout à l’entraînement même si je passe à côté. Je l’avais juste monté une fois avant la course pour repérer le circuit final“. Lors des deux derniers tours, il a fait l’élastique avec le groupe de tête. “J’étais le petit poucet de l’échappée face à des champions. Les pourcentages de Gazonfier ne me correspondent pas trop. J’ai essayé de basculer du mieux possible pour revenir, ce que j’ai réussi à faire. Au dernier tour, je suis tombé sur le coureur d’Uno-X qui est ressorti de derrière (Fredrik Dversnes, NDLR). J’ai collaboré avec lui, heureusement qu’il était là“.

Au moment du sprint parmi ce groupe de six éléments, le 3e du Championnat de France 2017 regrette de s’être mis dans le sillage du futur vainqueur. “Comme j’ai fait l’élastique, je me suis dit que j’étais peut-être le moins fort du groupe. J’ai attaqué le sprint en dernière position. En visualisant les images de l’hélicoptère, j’allais à même la vitesse que lui. Si j’avais attaqué le sprint en étant placé devant, ça aurait peut-être pu jouer en ma faveur. J’étais dans sa roue et je finis à son pédalier…“.

« JE NE DÉSESPÈRE PAS »

Ce mardi, Jérémy Leveau va retrouver Paris-Camembert, course qui lui est également familière puisqu’il est originaire d’Argentan (Orne) et où il a fini 6e en 2017. “Il y a quand même quelques petites routes que je ne connais pas. J’irai avec beaucoup d’ambition. Je veux profiter de la forme du moment pour tenter d’aller chercher cette victoire qui manque à mon palmarès et que je rêve de décrocher un jour. Je ne désespère pas. Si j’ai les mêmes jambes qu’au Région Pays de la Loire Tour, ça devrait aller“. En procédant de la même manière ou presque. “Comme vendredi dernier, je vais essayer d’être offensif d’un peu plus loin, d’anticiper et ne pas attendre le final“.

Après Paris-Camembert, il aura l’occasion, par défaut, de souffler en raison de la situation financière compliquée de Go Sport-Roubaix Lille Métropole. “Malheureusement… Mais on dit toujours qu’il faut couper quand on est en forme. Je vais en profiter pour faire un petit break de quelques jours“. Comme en mars où il était présent au Souvenir Louison-Bobet et à la Flèche de Locminé (3e), il retournera sur des Élites Nationales. “On a prouvé avec les gars de l’équipe que ça nous faisait du bien. Je vais continuer sur cette lancée. Je me rendrai peut-être aux Boucles de la Loire le 23 avril, puis ma formation participera à Châtillon-Dijon le 1er mai, mais je ne sais pas encore si j’y serai. Il devrait y avoir également quelques kermesses en Belgique“. Avant de revenir sur le circuit UCI lors des 4 Jours de Dunkerque, du 16 au 21 mai, course marquée au fer rouge par la structure nordiste.

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