Marius Macé : « J’aimerais faire une saison piste complète »

Crédit photo DirectVelo

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Marius Macé a beau aimé tourner en rond sur les pistes, il n’est pas du genre à rester les deux pieds dans le même sabot. Il sait se prendre en main. “J’avais contacté des organisateurs de 6 Jours et ceux de Rotterdam m’ont rappelé”. Au moment de sa demande, c’était pour les courir avec son camarade Baptiste Poulard. “J’ai rejoint le SCO Dijon pour pouvoir faire des Américaines avec Baptiste, on va habiter ensemble à Dijon. Mais il est tombé en août au Championnat de France contre-la-montre, il n’est toujours pas remis. J’ai contacté Clément (Petit) qui était super chaud pour les faire, explique-t-il à DirectVelo. J’aime la piste et les 6 Jours, c’est vraiment l'identité et l’ambiance de la piste, où tu prends du plaisir. J’ai fait les 4 Jours de Genève l’an dernier et j’aimerais faire une saison piste complète l'an prochain. Avec le Championnat de France en janvier, ça rentre bien dans le cadre d’une préparation”.

La préparation porte ses fruits puisque le nouveau sociétaire du SCO Dijon-Team Materiel-velo.com a obtenu des résultats honorables à Roubaix. “Je suis content de mes jambes même s'il y a encore un monde d’écart par rapport aux premiers, mais comparé à l’an dernier ça va mieux”, analyse le 6e de l’Omnium. Une saison complète en Elite sur route fait progresser. Je sentais dans la course aux points de l’Omnium qu’il m’en restait encore un peu quand ça piquait du nez, je pouvais être acteur”. En revanche, pour la deuxième année de suite, le Parisien n’a pas pu disputer l’Américaine avec son compère Baptiste Poulard. “Mais on va bosser dans le futur. Dijon nous met dans de bonnes conditions pour bosser au France Piste, il y a Antoine Breton (ancien Champion de France sur piste, NDLR) qui nous accompagne, c’est agréable d’avoir un accompagnement de ce niveau”.

« TU NE VAS PAS TE DIRE  “JE VAIS DEVENIR PISTARD” »

C’est la piste qui a convaincu Marius Macé de prendre une licence. “C’est ce qui m’a passionné en premier en regardant les JO 2012. Mais quand tu commences en Minime 1, tu ne vas pas te dire,  « je vais devenir pistard »”. Le citoyen du 12e arrondissement de Paris vit tout près de la “Sainte Trinité”, Cipale, Insep et circuit du Polygone du Bois de Vincennes. “Avec le PCO qui était à la Cipale, j’ai été introduit à la piste. Il y avait les Mercredi populaires sur vélo de route. Je m’en sortais mieux que sur la route, je limitais la casse. On m’a proposé d’en faire avec un vélo de piste, je suis allé en faire à l’INSEP. Ensuite, je suis allé au Team 94 avec Patrice Lerus et Philippe Vulgaire qui mettent la priorité sur la piste”.

Sur la route, les résultats ont mis du temps à venir. “Je ne m’imaginais pas être en N1 à mes débuts. Je me faisais lâcher à toutes les courses mais je n’ai jamais perdu la motivation. J’adore la compétition et courir souvent. Je me suis développé sur le tard”, rappelle le 5e du Grand Prix de Nogent-sur-Oise (lire ici). “Je recommence au Haut-Var. Cette semaine, je suis en stage avec Dijon dans le Sud. Je vais me préparer pour être performant en mars. J’aime les courses où il y a du vent, des bordures qui écrèment la course où je peux m’en tirer grâce au placement parce que je ne suis pas le meilleur puncheur du peloton”. Maintenant qu’il a atteint le haut niveau amateur, il veut continuer d’”aller le plus loin possible”.

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