Henri-François Haquin : « Je ne peux rien regretter »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Henri-François Haquin faisait partie des plus forts ce samedi sur la course en ligne du Championnat de France Espoirs. En forme lors des dernières semaines, le récent vainqueur de la deuxième étape du Circuit de Saône-et-Loire a conclu la journée au pied du podium (voir classement). “4e, c'est la pire des places… Je suis déçu mais je pense à tout le chemin parcouru. Je suis quand même fier de moi et encore plus motivé. Je sais que ça paiera un jour, confie-t-il au micro de DirectVelo. Et aujourd’hui je ne peux rien regretter, je suis à ma place”.

Sur le circuit d’Altkirch (Haut-Rhin), les meilleurs étaient devant en raison d'une course rendue exigeante par son parcours et sa chaleur, et qui n’a vu que 55 concurrents terminer, sur les 141 au départ. “C'était usant, et avec de la chaleur en plus. Mais j’aime bien ce genre de circuit, où l’on est en prise tout le temps, c'est vraiment ce que j'aime faire. Ça ne débranche jamais et ça se fait à la patte. C'est dommage qu’il m'en ait manqué un petit peu.

« DES CRAMPES JUSQU’AUX OREILLES »

Présent à l’avant dans le dernier tour, en compagnie de Noa Isidore (Grand Est), Brieuc Rolland (Bretagne), Louis Rouland et Sam Maisonobe (Pays de la Loire), il a subi, comme tout le monde, l’attaque tranchante du coureur du Grand Est, dans la dernière montée du Roggenberg. “J’ai pris la bosse en tête alors que j’avais du lactique plein les jambes. Et puis Noa Isidore a mis une cacahuète, c’était vraiment une grosse attaque. Personnellement, j'avais des crampes jusqu'aux oreilles, c’était impossible pour moi de suivre, je n’ai rien pu faire”.

Cette ultime montée du Roggenberg, il aurait aimé qu’elle se déroule différemment, pour pouvoir espérer faire parler sa pointe de vitesse, dans une arrivée en petit comité. Mais ses adversaires en ont décidé autrement. “J’espérais qu’ils temporisent, mais je savais que ça allait monter la bosse à fond. Si ça s'était regardé un petit peu, je pense que j'aurais eu plus mes chances pour l'arrivée, qui était plus plate. Le Roggenberg, c'était vraiment trop raide pour mon gabarit, je suis passé à tous les tours sauf celui-là”, conclut avec le sourire le coureur du comité Bourgogne-Franche-Comté.

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