Thibaud SAINT-GUILHEM

AVC Aix-en-Provence

3e de l'étape à 12''

« Ça n'a jamais débranché pendant tout le début d'étape, le rythme était très rapide. Nous avions décidé d'attendre les difficultés en fin d'étape en fonction des sensations de chacun. Pendant les 100 premiers kilomètres, j'avais des difficultés à suivre les roues et de très mauvaises sensations, sûrement avec l'enchaînement des courses et les trajets avec Valence (Espagne) la semaine passée. Puis au km 100, ça a accéléré dans le GPM et c'est revenu un peu.

Au dernier passage Edvin (Lovidius, son coéquipier, NDLR) a fait un gros travail, nous sortons à quatre au sommet. J'ai senti que nous pouvions aller au bout alors je passais de gros relais. Dans le dernier GPM, à quatre kilomètres, de l'arrivée j'ai voulu passer le 54 avant d'attaquer mais sur le coup ma chaîne a déraillé et il a fallu poser pied pour tout remettre. Les trois autres ont vu ça et ont attaqué, je ne leur en veux pas… C'est de bonne guerre. Le peloton m'a presque repris mais j'ai rattrapé Clément (Braz Afonso) puis le coureur de Loudéac (Ilan Larmet, NDLR). Il ne m'a pas passé de relais puis vient faire le sprint... C'est une 3e place frustrante mais il reste trois étapes pour revenir au général ».

T. SAINT-GUILHEM

Clément BRAZ AFONSO

Philippe Wagner Cycling

4e de l'étape à 21'' - notre photo

« J’ai fait beaucoup d’efforts mais c’est typique du Tour de Moselle, une course où c’est du bim-bam-boum toute la journée. C’est une épreuve très difficile à contrôler. J’ai été impatient, j’en ai un peu trop fait à certains moments. Heureusement, j’ai quand même pu ressortir dans un groupe de quatre sur la fin mais j’étais trop juste sur le plat, ça roulait un peu trop vite pour moi aujourd’hui (vendredi). J’ai passé des relais mais j’ai senti que je n’étais pas au mieux dans le final.

Je connaissais bien cette ascension de Saint-Michel. Je savais comment ça s’était couru les années précédentes, alors je n’ai pas voulu me faire avoir. Avec les quatre de devant, j’ai vite compris qu’on irait loin car les gars passaient des relais super forts. J’ai essayé de filocher un peu mais je n’avais simplement pas les jambes.

Faire 4, dans les roues au sprint, ou faire 4 en étant un peu plus loin, c’était la même chose, alors j’ai essayé d’attaquer dans la bosse. Malheureusement, Jordan Labrosse était plus fort que moi et je me suis fait contrer, alors que j’avais pourtant tout mis. Il m’a fallu du temps pour retrouver mes esprits. J’ai tenté de relancer un petit peu sur le haut mais c’était trop tard. Il n’y a pas grand-chose à regretter. Je me suis fait plaisir. Même s’il n’y a pas la victoire au bout, je suis quand même content. Maintenant, on va prendre la course jour après jour et on verra bien ce que ça donnera ».

C. BRAZ AFONSO