Jason Tesson n’est clairement pas venu pour ça. 7e mardi, 8e ce mercredi, le sprinteur de St-Michel-Auber 93 est légèrement en retrait sur les premières étapes du Tour Poitou-Charentes (2.1). L’épreuve poitevine est particulière pour celui qui y avait décroché son premier succès professionnel l’an passé. DirectVelo fait le point avec le leader de la Conti francilienne, alors qu’il devrait lui rester deux étapes pour briller ces prochaines 48 heures.

DirectVelo : Tu ne sembles pas en réussite pour le moment sur ce « TPC »…
Jason Tesson : C’est compliqué, je ne suis pas en très grande forme. Je doute un peu de moi alors que je vois très bien que les gars font un gros boulot. J’ai du mal à y aller mais je pense que c’est parce que j’ai eu un mois de juillet un peu difficile. J’ai eu du mal à remettre en route. C’est peut-être le manque de jours de compétition ou de sprints mais c’est quand même de bon augure pour la suite. Même si ce ne sont que des Top 10, je suis quand même là.

Y avait-il mieux à faire sur cette deuxième étape ?
Je crois qu’un Top 5 voire un podium était possible. Il y a eu cette chute, c’est comme ça. J’espère que Thomas Boudat va bien car il est tombé fort. J’ai dû piler et c’est parti à ce moment-là. Le podium s’est envolé mais bon, ça s’aiguise un peu, ça reste de bon augure pour la suite. Je pense qu’il peut rester deux possibilités. Je me sens capable de passer lors de l’étape de Poitiers. Hier (mardi), j’étais moyen. Aujourd’hui ça allait mieux. J’espère que ça ira encore mieux demain (jeudi). Et excellent vendredi, pourquoi pas (rires).

« JE N’AI PAS DE PRESSION PARTICULIÈRE »

Tu reviens sur les terres de ton premier succès professionnel…
J’ai envie de performer sur cette course car c’est celle qui m’a fait connaître, c’était mon tout premier très gros résultat à ce niveau, après ma place au Tour de l’Ain. Mais je n’ai pas de pression particulière ici. C’est plus de la confiance en moi, qu’il faut que je reprenne. Je n’avais pas sprinté depuis un petit moment maintenant et c’est mon premier gros bloc de travail de l’été. Mais c’est de ma faute…

Pourquoi, que s’est-il passé ?
Je suis tombé deux fois à l’entraînement. Je me suis pris une voiture il y a trois jours… Après être déjà tombé au mois de juillet, alors que je faisais un stage perso avec ma copine. Je suis tombé comme un con, tout seul, dans un virage… Ce sont des choses à remettre en ordre. C’est en train de revenir.