Tom Paquet : « Je sais à quoi m’attendre »

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

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Tom Paquet a besoin de retrouver des sensations et de la confiance. Pour ses débuts chez les pros, au sein du Team U Nantes Atlantique, le Luxembourgeois a très souvent été à la peine sur les courses de haut niveau. Seule la Flèche du Sud, une épreuve de Classe 2 disputée au pays, lui a permis de retrouver des couleurs en mai dernier, lorsqu’il avait pris la 7e place du classement général final. Un scénario qu’il compte bien répéter durant ces huit prochains jours sur les routes du Tour de l’Avenir (Coupe des Nations), une épreuve qui doit lui permettre de se relancer pour terminer la saison de façon honorable. Entretien.

DirectVelo : Comment as-tu abordé ce Tour de l’Avenir ?
Tom Paquet : Je me suis bien préparé. Mentalement, ça va. J’ai fait un bon stage avec l’équipe. On a été à Tignes pendant un mois. On a une équipe vraiment homogène. Tout le monde s’entend bien. On a la chance d’avoir comme directeurs sportifs Jempy Drucker et Frank Schleck. Ils nous aident beaucoup sur les briefings. L’idée sur ce Tour de l’Avenir, c’est d’aller faire directement un résultat sur les premières étapes. Je suis assez rapide, les arrivées des premières étapes me conviennent. Mais on a aussi d'autres cartes à jouer. On va essayer d’aller de l’avant, de montrer le maillot. On va aussi prendre du plaisir. C’est la plus belle course Espoirs de l’année. C’est une chance d’être ici.

« MAINTENANT, JE SUIS FOCALISÉ SUR LA SUITE »

Tu es donc le leader de l’équipe pour les arrivées massives ?
Il y a aussi Cédric (Pries) et Loïc (Bettendorf) qui vont vite au sprint. Il faudra voir si les finals sont différents. Le faux-plat montant de cette première étape, c’est le type d’arrivée qui me convient bien. Il faudra voir les jours suivants comment sont les sensations, au fur et à mesure.

Beaucoup plus généralement : tu sembles avoir été à la peine sous les couleurs du Team U Nantes Atlantique pour tes premiers mois chez les pros…
Oui, la transition avec le monde professionnel a été difficile. Avec Nantes, on fait les manches de Coupe de France et le niveau y est relevé. J’ai été un peu à la peine, maintenant ça va un peu mieux. J’avais bien commencé à Bessèges. Après, j’ai eu quelques soucis avec le Covid. J’ai eu du mal à me remettre en route. Ça a été compliqué. Maintenant, je suis focalisé sur la suite. Je vais essayer de réaliser une belle fin de saison. Après tout, c’est ma première année chez les pros. Je ne suis qu’Espoir 2e année. Je ne me suis pas mis trop de pression. Il fallait courir. Le rythme est différent chez les pros par rapport aux Espoirs. Chez les amateurs, c’est plus rouleur-compresseur toute la journée. Je commence à m’habituer. Je reste concentré et sérieux au niveau de la nutrition et de l’entraînement. Ça finira par payer.

« JE ME POSE QUELQUES QUESTIONS »

Ce Tour de l’Avenir doit te permettre de jouer les premiers rôles et de reprendre confiance !
J’avais déjà fait une Classe 2 avec l’équipe nationale, la Flèche du Sud. Ça s’était vraiment bien passé. J’étais tous les jours bien à l’avant et je jouais avec les meilleurs. Je vais essayer de faire la même chose ici. L’année dernière, j’avais un peu peur de ne pas finir le Tour de l’Avenir mais j’y suis arrivé. Maintenant, je sais à quoi m’attendre. Je vais être focalisé sur les étapes une par une.

As-tu le sentiment de devoir faire tes preuves dans les semaines à venir pour espérer rester pro ?
Je me pose quelques questions, forcément, mais il ne faut pas trop y penser. Il faut essayer d’aller chercher le meilleur de soi-même. C’est clair qu’on a toujours ça dans un coin de la tête… Avec Nantes, ça se passe bien. J’espère continuer avec eux l’année prochaine. On verra à la fin du Tour de l’Avenir, puis sur la fin de saison, ce qu’il en est. 

 

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