Valentin Madouas : « On avait prévu un coup »

Crédit photo Zoé Soullard - Tour du Limousin

Crédit photo Zoé Soullard - Tour du Limousin

À un peu plus de 100 kilomètres de l’arrivée, la Groupama-FDJ a tenté de dynamiter ce jeudi la troisième étape du Tour du Limousin (2.1). Après un coup de force de leurs coéquipiers, un trio composé de Kevin Geniets, Valentin Madouas et Attila Valter s’est extrait du peloton et est revenu sur l’échappée matinale. Valentin Madouas est ensuite parti seul à 40 bornes du terme avant d’être repris par le groupe des favoris et de franchir la ligne dans le Top 10 (voir classement). Le coureur de 26 ans revient pour DirectVelo sur la tentative de sa formation.

DirectVelo : Avais-tu prévu de sortir avec tes coéquipiers ?
Valentin Madouas : On avait prévu un coup avant le départ. On avait décidé ça la veille après avoir analysé le parcours. On voulait au moins durcir la course à cet endroit-là mais pas forcément partir à trois. Je devais rester au chaud et attendre un petit peu mais finalement, on s’est retrouvé à cinq et on a décidé d’y aller pour se faire plaisir.

Vous n’avez pas pu rester longtemps ensemble…
Il manquait un peu de force à chacun sur la fin. Je pense qu’on aurait pu aller au bout en se reposant sur les relais avec un coureur en plus. On s’est vite retrouvé à deux et on s’est rapidement fatigué. On a eu des crampes… Ça a été une journée très épuisante pour tous. Il a manqué ce petit quelque chose dans le final mais on reviendra sans aucun doute.

« IL FAUDRA SAVOIR LES SAISIR »

Tu es parti tout seul avant d'être repris par Benoît Cosnefroy. Y as-tu quand même cru ?
C’était difficile d’aller au bout avec les UAE derrière. Ils étaient trois et on savait qu’ils allaient en sacrifier un voire deux, donc c’était quasi impossible. Ils avaient encore un peu de marge et c’était compliqué à gérer pour nous. On a tenté le tout pour le tout même si ce n’est pas passé. On s’est fait plaisir pour ne pas avoir de regrets sur cette étape.

Comment envisages-tu la dernière étape ce vendredi ?
On va déjà bien récupérer avant de penser à l’étape de demain. C’est une étape que j’apprécie, et où j’ai fini 3e l’an dernier. Il y aura des opportunités, il faudra savoir les saisir tout en restant patient. C’est une arrivée difficile à l’issue d’une journée fatigante. Mais il ne faut pas oublier que la journée d’aujourd’hui a déjà éprouvé les organismes.



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