Groupama-FDJ : « Il n'y avait rien à faire »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Rudy Molard a tendu le poing vers Sébastien Reichenbach pour le féliciter de sa course. Arrivés notamment avec le maillot jaune Guillaume Martin et le meilleur jeune Mattias Skjelmose, les deux coureurs de la Groupama-FDJ n'ont pas réussi à renverser le classement général du Tour de l'Ain (2.1), ce jeudi au cours de la troisième et dernière étape. Ni à lever les bras à Lélex-Monts Jura. "Le plan était d'aller chercher la victoire d'étape, rapporte le Suisse à DirectVelo. On ne voulait pas contrôler, on n'avait pas l'équipe pour ça. On ne pensait pas qu'un gros groupe allait partir et qu'il allait prendre autant d'avance. C'était vraiment des costauds devant. Il n'y avait rien à faire". Présent dans l'échappée, Antonio Pedrero n'a jamais été revu et s'est imposé avec 1'18'' sur ses premiers poursuivants (voir classements). "Pedrero était vraiment fort. On a compris que c'était fini pour l'étape en bas de la montée de Lélex, quand il avait encore deux minutes d'avance", précise Rudy Molard.

Il n'y avait également rien à faire face à Guillaume Martin, leader depuis sa victoire la veille à Lagnieu. "Il était très fort, reconnaît Rudy Molard. Il avait une équipe très solide pour contrôler et il a bien géré dans le final. C'était dur d'aller le chercher. Nous n'avons pas trop de regrets... Ce n'est pas évident de passer à l'attaque et de faire la différence. Dans le final, on a roulé. Une 3e place, ça se préserve. Autant rouler pour faire 3e que finir 4e du général". Sébastien Reichenbach va dans le même sens. "Rudy jouait le podium, on n'a pas fait grand-chose d'autre que chercher à conserver la place. Il n'y avait plus grand-chose à jouer, l'objectif de l'étape était perdu".  

« LE BILAN EST BON »

Avec la victoire de Jake Stewart le premier jour puis des 3e places sur la deuxième étape et au général, "le bilan est bon" selon Rudy Molard. "On aurait signé au départ pour un Tour de l'Ain comme celui-là". Sébastien Reichenbach, qui termine 6e du général, a en revanche des regrets sur les deux dernières étapes. "Je pense qu'il y avait quelque chose à jouer pour les étapes. Hier (mercredi), j'ai hésité une fraction de seconde quand Guillaume Martin est parti, c'était celle de trop... Il faut une petite part de chance".

Les deux coureurs devraient se retrouver sur la prochaine Vuelta. "On aura quartier libre pour jouer les étapes. La condition est là, je vais essayer d'en profiter", dit Rudy Molard. Sébastien Reichenbach pourra lui aussi prendre le départ avec des ambitions. "Je n'avais pas couru depuis un moment à part à San Sebastian. Je ne suis pas encore super, il manque encore un peu de condition. Depuis février, je me fais plaisir sur quasiment toutes les courses et à l'entraînement. C'est une de mes meilleures saisons sur le plan de la régularité".


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