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Corbas Lyon Métropole : « Ils ont fait du beau vélo »

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Au terme d’une course parfaitement maîtrisée, le club de Corbas Lyon Métropole a remporté, ce mardi, le Prix de la Saint-Laurent, théâtre de la troisième manche de la Coupe de France N2, par l’intermédiaire de l’ancien professionnel Adrien Guillonnet (voir classement). Présent dans une échappée sortie plus tôt dans la course, Antoine Grand a quant à lui pris la 5e place et permet à son club d'engranger d’autres précieux points. Les orange-et-noir prennent ainsi la tête de la Coupe de France. DirectVelo a recueilli la réaction du directeur sportif de l’équipe, Denis Repérant, au terme de la course. 

DirectVelo : L’équipe a été omniprésente tout au long de l’épreuve !
Denis Repérant : On avait dit qu’il ne fallait pas regarder le classement mais vraiment courir pour gagner. L’idée, c’était d’être dans toutes les échappées. Il nous fallait un homme fort à l’avant si une dizaine de coureurs sortaient. Vu la difficulté du parcours et le classement de la Coupe de France, je me disais qu’il était possible que ça se regarde à l’arrière, donc il était important d’avoir un costaud de chez nous à l’avant assez vite. Antoine (Grand) s’est retrouvé à l’avant et il a encore fait 5e à l’arrivée, ce qui confirme qu’il marchait vraiment bien. Et la preuve qu’il ne fallait pas louper ce coup.

Puis on a vu d’autres coureurs du collectif se mettre en évidence en relançant la course…
Chacun à leur tour, nos gars y sont allés, dans toutes les contre-attaques. On s’est même retrouvés à quatre dans le premier contre. Ils se sont attendus entre eux, ils ont fait du beau vélo puis on a pu mettre notre meilleure carte, Adrien (Guillonnet), à l’avant dans le final. Il nous a fait la spéciale, à savoir sortir du groupe au moment où tout le monde s’écrasait. Il fallait lui faire confiance. Je sais que le fait de voir la performance de l’équipe l’a motivé et lui a donné envie de se dépasser. C’est la même chose pour nous, le staff. Quand tout le monde va dans le même sens, ça donne encore plus envie de redoubler d’efforts.

« ON PRENDRA PEUT-ÊTRE L’EAU »

C’était donc la course parfaite !
Je ne sais pas si on peut parler de course parfaite. J’ai quand même eu un coup de chaud en cours de route. Asbjorn (Madsstuen) n’est pas en forme en ce moment, depuis un mois. Eliot (Pauchard) a fait un gros retour sur l’avant mais l’a payé tout de suite après (ils ont tous deux abandonné, NDLR). Donc on peut toujours faire mieux mais d’un autre côté, quand on fait 1 et 5, c’est compliqué de dire que ce n’était pas parfait (sourire).

Voilà le club en tête de la Coupe de France N2 !
C’est bien, ça reste un objectif, même si on prendra peut-être l’eau sur la dernière manche et qu’on n’est pas du tout certain de la gagner. Je préfère gagner une manche que de faire 2 ou 3 sur toutes les manches et gagner le général. Mais c’est sûr que c’est bien, après avoir déjà gagné le chrono. Maintenant, on va y aller avec de l’ambition, c’est sûr, mais sans pression. On continuera de faire la course, comme aujourd’hui (mardi). Dans tous les cas, c’est mieux d’être chassé que d’être le chasseur.

« ON IRA POUR GAGNER »

L’objectif est-il forcément, désormais, de remporter cette Coupe de France ?
On avait 29 points de retard avant la manche. Je me disais que ce serait compliqué de rattraper ce retard aujourd’hui mais c’est fait. Maintenant, il faudra contrôler. Il faudra courir pour gagner la dernière manche si on veut gagner la Coupe de France. Et si ça ne passe pas, alors on n’aura pas de regrets. On verra bien ce qu’il en sera dans trois semaines, mais il ne faut pas en faire un poids supplémentaire. On ira pour gagner, comme tous les week-ends, même si on n’a pas gagné beaucoup et qu’on reste une N2 en construction. Gagner la Coupe de France serait la cerise sur le gâteau.

Tu as rejoint ce projet l’hiver dernier et tu as rapidement apporté beaucoup à ce groupe…
Personnellement, c’est vrai que je n’étais pas dans la meilleure période de ma vie il y a encore un an en arrière. Aujourd’hui, ça sourit. Mais moi, je fais juste mon travail. Je suis là pour mettre de l’huile dans les rouages, comme le staff et les bénévoles. Je ne suis qu’un membre parmi d’autres. Ce sont les coureurs qui pédalent. C’est beaucoup plus facile dans la voiture (sourire). Mais ça marche pour les coureurs pour le moment et c’est le plus important. 

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