Quel drôle de début de Tour de France pour Alison Avoine ! La sociétaire de la formation St-Michel-Auber 93 a vécu “deux premières journées compliquées” pour sa découverte de l’événement. “Hier (dimanche), j’ai fait une insolation, j’ai eu un gros coup de chaud… Je n’étais vraiment pas bien. J’étais déçue de ne pas pouvoir aider l’équipe. Simone (Boilard) avait fait une belle 8e place et je n’ai pas été là pour l’aider, ça fait chier. Aujourd’hui (lundi), c’est tombé trois fois devant moi. Ça m’était déjà arrivé deux fois hier. Je suis gênée à chaque fois mais j’ai de la chance dans ma malchance car j’arrive à éviter ces chutes, mais ça m'a quand même fait de vraies sueurs froides toute la journée”, synthétisait-elle auprès de DirectVelo ce lundi après-midi, juste après avoir coupé la ligne d’arrivée de la deuxième étape, à Provins.

« J’AI TOUT MIS POUR FINIR COMME J’AI PU »

Sur les Champs-Elysées, l’athlète de 22 ans a véritablement vécu l’enfer. “D’un coup, j’ai commencé à avoir des frissons. J’avais froid alors qu’il faisait 35°C, j’avais mal à la tête. Mais j’ai tout mis pour finir comme j’ai pu”. Avant de s’allonger sur les pavés de la plus belle avenue du monde et d’avoir besoin de longues minutes pour récupérer, avec l’appui de l’un des médecins de la course et de son staff. Heureusement, “j’ai pu compter sur un bon staff qui a bien pris soin de moi”, le soir-même, pour tenter de récupérer au mieux et être capable de repartir le lendemain. Un lendemain qui n’a donc pas été beaucoup plus heureux pour Alison Avoine. “Simone (Boilard) est tombée et je l’ai attendue, avec Sandrine (Bideau). On voulait essayer de la remonter mais ça roulait fort, ça n’a plus débranché et c’est devenu impossible”. Elle espère, désormais, des jours meilleurs. “Une semaine c’est long, il reste encore six jours. On va remettre les choses à plat et on verra ce que l’on peut espérer pour la suite de la semaine”.