Championnat de France - CLM Élites : Les réactions

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Bruno Armirail (Groupama-FDJ) a remporté, ce jeudi, à Cholet (Maine-et-Loire), le Championnat de France Élites du contre-la-montre. Le podium est complété par Rémi Cavagna (Quick-Step Alpha Vinyl) et le tenant du titre Benjamin Thomas (Cofidis - voir classement).

Retrouvez ci-dessous toutes les réactions recueillies par DirectVelo.


Portrait de Pierre LATOUR

4e à 1'52'' - notre photo

« Je ne suis pas complètement à la rue. J’ai coincé un peu au milieu du chrono avec le manque de compétition. Sur la fin, lorsque Rémi Cavagna est revenu sur moi, ça m'a fait du bien à la tête.

C’était un bon parcours où il ne fallait pas forcément être technique et c’est ce que j’aime. Nous étions en prise toute la première partie et après, ça n’était jamais de longues parties descendantes donc on ne pouvait pas trop souffler. C’était un effort continu. J’aime bien ces efforts donc ça fait du bien de reprendre la compétition sur un chrono. C’était mon premier gros effort depuis un moment donc ça décrasse un peu. Ça va faire un bon déblocage pour la suite. Je suis content de mes sensations et on a le titre en amateur (avec Antoine Devanne pour le Vendée U, NDLR) donc c’est une bonne journée.

Je n’ai pas ressenti de gênes particulières pendant le chrono donc c’est une bonne chose. Je vais faire la course en ligne dimanche, peut-être plus dans un rôle d’équipier au vu du parcours, on verra au briefing… »

Portrait de Thibault GUERNALEC

5e à 1'57''

« Il n’y a pas de déception. Comme je disais avant le départ, je pensais être dans les cinq meilleurs français. Il y a encore un palier à franchir pour jouer avec les meilleurs. Aujourd’hui (jeudi), au mieux je pouvais faire 4e mais devant ils étaient trop costauds.

Dans la deuxième partie, j’allais vite et je ne me rendais pas compte que les autres roulaient encore plus vite. Il reste un truc à aller chercher pour pouvoir accélérer dans la deuxième partie et maintenir l’effort. Peut-être un Grand Tour ou une saison en WorldTour l’année prochaine si on monte, ça me ferait le plus grand bien.

Avec l’équipe, on a vite parlé en début de saison de la meilleure manière de préparer le chrono. Je pense que le Dauphiné était la meilleure solution pour faire des efforts, ça fait du bien, on ne lâche jamais rien. Il y a eu dix jours de récupération, c’est ce qu’il fallait. Je pense que j’étais en bonne condition aujourd’hui, physiquement j’étais présent ».

Portrait de Nans PETERS

7e à 2'55''

« J’étais dans une bonne journée après le Grand Tour que j’ai fait (le Tour d’Italie, NDLR). J’avais pas mal de force. J’étais bien, j’ai pris du plaisir. J’avais déjà fait trois fois le Championnat de France. C’est toujours intéressant de travailler cet effort-là et de faire une heure à fond. Dès le début, ça répondait bien. Le capteur de puissance ne marchait pas. J’y suis allé à l’ancienne, aux sensations. C’est bien de ne pas toujours se focaliser sur les watts. Les jambes ont parlé et j’ai réalisé un bon temps. »

Portrait de Kévin VAUQUELIN

10e à 3'17''

« C’est la première année où je n’ai pas eu de vraie préparation à cause du Covid. Je ne pouvais pas faire de miracle, je n’allais pas être champion de France. Je suis en Espoir 3, j’ai encore du temps mais je suis un compétiteur… Je ne suis pas satisfait. Je n’ai pas eu mon capteur pendant ce chrono. Il était connecté au vélo du home-trainer et pas celui de la course. Ça a été un problème car je ne me connais pas assez sur les chronos et le capteur est toujours un repère pour savoir gérer son effort. Je suis parti trop fort, j’ai eu du mal à gérer et j’ai rapidement senti mon manque de condition.

Je ne sentais pas la patte, ce n'était pas fluide comme habituellement ou comme l’an passé quand j’ai gagné chez les Amateurs. J’ai entendu à l'oreillette que j’étais pas mal en retard sur Bruno Armirail au premier intermédiaire. À ce niveau-là, le manque de condition se paie. J’ai eu deux semaines d'entraînement avec une seule séance de contre-la-montre, j’ai eu mon vélo la semaine dernière. Je n’avais pas beaucoup de paramètres en ma faveur. Je m’en sors plutôt bien car c’était un chrono assez dur où il fallait beaucoup de puissance.

Mon ancien DS, Jean-Philippe Yon (à Rouen, NDLR), qui est mon “père” dans le vélo et qui m’a beaucoup appris, me disait que parfois il ne fallait pas regarder les données et faire avec les sensations. En Junior 1, je gagne le chrono avec 30 secondes d’avance, je n’avais aucun capteur et pas d’oreillette. J’avais tout fait aux sensations. C’est quitte ou double, si c’est un bon jour tant mieux et sinon tant pis ».

Portrait de Enzo PALENI

13e à 3'33''

« Mon chrono s’est très bien passé. Je l’ai mieux géré que l’an dernier où j’avais terminé dans un état second pour mon premier contre-la-montre d’une heure. Au début, j’étais un peu loin comme à mon habitude. Je suis revenu petit à petit. Dans le final, j’ai réussi à garder mon rythme. J’ai vu deux coureurs devant moi, ça m’a reboosté. J’ai voulu les dépasser avant la partie technique dans la descente à sept bornes de l’arrivée pour être tranquille.

Je suis satisfait de mon résultat même si j’étais venu pour un Top 10. J’avais bien préparé ce chrono, j’aime bien ça ».

Portrait de Romain GRÉGOIRE

14e à 3'34''

« Je suis parti en ne m’attendant à rien. Je n’ai pas eu le temps de me préparer sur le vélo de chrono. Je sors du Baby Giro. La forme pouvait être très bonne comme très mauvaise. Je ne suis pas déçu, je suis content du chrono que j’ai fait.

Je suis agréablement surpris. Cette semaine à l’entraînement, je pensais que j’allais vraiment devoir remettre un coup de gaz pour ne pas m’endormir. Finalement, je n’ai pas vraiment eu de baisse de régime. Je partais un peu dans l’inconnu sur des efforts comme ça, d’une heure. Je ne suis pas trop un coureur qui aime regarder les watts. Je n’ai pas voulu trop me mettre dans le rouge dans les dix premiers kilomètres. J’ai géré aux sensations.

Thibault Guernalec m’a rattrapé dans les dix-quinze derniers kilomètres. Il me reprenait du temps dans les parties roulantes. Je l’ai redoublé dans la partie technique. On s’est un peu tiré la bourre et ça m’a bien aidé. C’était un chrono de bourrins. Il fallait avoir de la force dans les reins ».

Portrait de Matis LOUVEL

15e à 3'42''

« J’avais des sensations un peu bizarres après le Dauphiné. J’étais bien sorti sans être trop fatigué. Trois-quatre jours après, j’ai eu un contre-coup donc j’étais dans le doute en arrivant ici. Je venais sur le chrono pour faire un bon effort, pas forcément pour un résultat mais plus une performance personnelle. Je n’ai pas trop mal géré, je voulais partir en dedans pour accélérer au fur et à mesure. J’ai eu du mal à le faire, avec l’adrénaline je suis parti un peu trop fort et je me suis un peu écroulé à dix kilomètres de l’arrivée, dans un long faux-plat. J’ai réussi à bien remettre en route dans le final et bien finir sur la dernière bosse au dernier intermédiaire. Dans l’ensemble, c’est un bon chrono, je vais analyser les données pour voir ce que ça a donné sur le côté gestion. Je suis plutôt satisfait ».

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