Juliette Labous : « Il m’a manqué un peu de préparation »

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Juliette Labous l’admet sans mal : “les grands objectifs seront au mois de juillet”. Ainsi, la Franc-Comtoise ne faisait pas une fixation sur un deuxième titre de Championne de France du contre-la-montre. Pour autant, elle s’est battue pour tenter de faire vaciller la tenante du titre. En vain. Comme l’an passé, la sociétaire de la Team DSM a été devancée par Audrey Cordon-Ragot et doit se contenter de la médaille d’argent (voir classement). De quoi tout de même voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide à quelques jours et semaines de ses plus grands rendez-vous de l’année, le Tour d’Italie puis le Tour de France.

DirectVelo : On t’imagine déçue…
Juliette Labous : Oui, je ne vais pas dire que je suis contente, forcément. J’aurais préféré gagner mais c’est comme ça… Les grands objectifs seront au mois de juillet. Mais ça restait une épreuve que j’ai préparée. Je pense qu’elle (Audrey Cordon-Ragot, NDLR) était intouchable. Je n’ai pas fait le meilleur chrono de ma vie. Il m’a manqué un peu de préparation et quelques watts. J’ai beaucoup bossé la montagne, je n’ai pas fait trop d’intensités. Le vélo de chrono, je l’ai sorti une ou deux fois par semaine à Tignes lors de mon stage mais ce n’était quand même pas l’idéal. Je n’ai pas fait de grosses intensités. C’est ce qu’il m’a manqué.

Tu n’as donc pas le moindre regret quant à la gestion de ton effort ?
Je suis peut-être partie un peu trop doucement mais je ne pense pas. J’ai vraiment essayé de mettre de la puissance et de bien gérer mon chrono. Comme je ne l’ai pas préparé spécifiquement, je me doutais que ce serait compliqué. Je savais qu’elle n’était pas en grande forme mais ça n’a rien changé pour moi. J’étais concentrée sur mon propre effort. La forme du jour a parlé.

« CE SERA TRÈS OUVERT »

Place désormais à la course en ligne !
On sera deux contre tout le monde (avec Léa Curinier, NDLR). On ne sera qu’outsideuses. Il faudra tenter des choses. Je ne pense pas qu’il y aura vraiment une favorite. Entre les FDJ, la Cofidis, Arkéa, même Auber et le Stade Rochelais… On ne peut pas donner une favorite. Si ça arrive au sprint, je pense que l’on peut citer Clara Copponi, mais pour moi, ce sera très ouvert.

On devine que cette course en ligne des Championnats de France sera plus spéciale encore que les autres années car il offrira la possibilité de porter le maillot lors du Tour de France !
Un premier Tour de France avec un maillot bleu-blanc-rouge, ça ferait rêver. Je préférerais un col de dix kilomètres mais je pense que ce n’est pas près d’arriver sur un Championnat de France (sourire). 



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