Le règlement de l'UCI impose un recul du bec de selle de 5 cm minimum par rapport à la verticale passant par l'axe du pédalier. Si le coureur bénéficie d'une dérogation en raison de sa taille, il peut avancer son bec de selle jusqu'à l'aplomb de l'axe du pédalier.

Pour les courses contre-la-montre, la distance entre la verticale qui passe par l'axe de pédalier et l'extrémité du cintre hors-tout (y compris les commandes sur les prolongateurs) ne doit pas dépasser 75 cm.

Les coureurs concernés par les dérogations morphologiques doivent choisir un seul des deux jokers : avancer la selle ou dépasser la distance pédalier-cintre jusqu'à 80 cm, à condition d'en informer les commissaires chargés du contrôle des vélos. Les coureurs de 1,90 m et plus, dont la liste est publiée par l'UCI, ont droit jusqu'à 85 cm entre la verticale de l'axe du pédalier et l'extrémité de l'ensemble guidon-prolongateurs.

À partir du 1er janvier 2023, les choses vont un peu changer. Déjà, pour toutes les compétitions en peloton et contre-la-montre, l'extrémité du cintre de base (sans parler des prolongateurs) pourra être placé jusqu'à 10 cm devant l'axe de la roue avant. Jusqu'à présent, l'extrémité du guidon ne devait pas dépasser l'axe de cette roue avant mais avec une tolérance de 5 cm pour les courses sur route.

Dans les contre-la-montre sur route et sur piste, les coureurs qui souhaitent déroger aux règles du recul de la selle et de l'avancée du guidon devront toujours choisir entre une des deux mesures à dépasser. Dans le cas de l'avancée des prolongateurs ou de tout objet fixé au guidon, par rapport à l'axe de pédalier, les coureurs sont classés en trois catégories.