Le bout du tunnel pour Ryan Cortjens

Crédit photo Nicolas Berriegts - DirectVelo

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Ryan Cortjens va vite et il a bien failli en profiter ce samedi lors de la deuxième étape du Tour d’Eure-et-Loir (2.2). Mais dans les rues de La Ferté-Vidame, il a été devancé au sprint par Valentin Tabellion (voir classement). “Je suis très content d'être 2e”, assure-t-il à DirectVelo. Pas de regret donc même s’il aurait sans doute pu mieux manœuvrer dans le final de cette étape longue de 191 kilomètres. “J'ai été trop tôt dans le vent parce ça poussait sur le côté droit, donc j'ai dû aller sur la gauche. J'ai alors perdu mon train alors que l'équipe m'a aidé pour être bien placé”.

Jusqu’à cette saison, le spécialiste de cyclo-cross se voyait comme un coureur tout-terrain. Mais cette année, il se sent de plus en plus rapide. “Mes watts sont de plus en plus élevés. Je pense désormais être plus sprinteur que tout terrain”. Il a travaillé son sprint lors du stage de pré-saison de son équipe. "Ça se passait assez bien”. Et il aime ça. “J'espère avoir d'autres occasions de sprinter. C'est un bon boulot à faire”, sourit-il. D’autant plus qu’il a une totale confiance en son équipe. Il évolue dans la structure des frères Roodhooft depuis les rangs Juniors. “Tout le monde s'entraide. C'est comme une famille”.

Le Tour d’Eure-et-Loir est sa première course par étapes de la saison. Elle va faire beaucoup de bien à un coureur blessé au genou en 2021. Le Flamand n’avait en effet pu disputer que trois courses sur route l’an passé, avant de repousser sa rentrée dans les sous-bois le... 30 décembre dernier à Loenhout. Ses problèmes de santé semblent loin derrière lui. Il est arrivé en Centre-Val de Loire en confiance après s’être imposé dimanche passé en Belgique, à Sinaai. "Sur les deux premières courses, je n'étais pas content de ma forme. Mon entraîneur m'a planifié de longues sorties ensuite et j'ai senti une amélioration. Je me sens de mieux en mieux physiquement. J'espère que la forme sera encore un petit peu meilleure prochainement pour que l'équipe soit fière de moi”, conclut le coureur de 21 ans, installé près de la frontière, vers Maastricht (Pays-Bas).

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