Victor Koretzky peut s'« arracher la gueule » comme en VTT

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Alors qu’il est actuellement en train d’enchaîner les épreuves du WorldTour, Victor Koretzky a découvert son premier Monument, dimanche, en disputant le Tour des Flandres. Une découverte forcément excitante et particulière pour le néo-sociétaire de la B&B Hôtels-KTM. “Les trois premiers quarts de la course se sont bien passés. J’étais bien placé, je n’ai pas chuté et je n’ai jamais été gêné. Mais ensuite, j’ai cassé un rayon de ma roue sur le coureur qui se trouvait devant moi. J’ai fait 60 kilomètres avec une roue voilée”, relate-t-il auprès de DirectVelo au terme de l’épreuve. “Parfois, le rayon tapait la fourche. J’ai commencé à avoir peur de chuter et de me faire mal”. Avant d’être finalement dépanné - par un assistant d’une autre formation dont il n’a pas précisé le nom - peu avant les pavés de la Mariaborrestraat.

“Le problème, c’est que le groupe de Greg Van Avermaet dans lequel je me trouvais au moment du dépannage a pris du champ et en repartant, je me suis retrouvé isolé”. Le groupe d’une vingtaine d’unités dans lequel se trouvait le Belge d’AG2R Citroën a finalement joué la 15e place, tandis que Victor Koretzky a ensuite été repris par une grappe de coureurs et a terminé en dehors du Top 50 (voir classement). “C’est dommage car j’allais faire mon meilleur résultat aujourd’hui (dimanche) sur une Flandrienne alors que c’était de loin la plus longue”.

De quoi, malgré tout, voir encore quelques signes positifs pour l’avenir. “C’est cool. Ce type de course, c’est vraiment un régal. En fait, ça passe vite !”. L’Héraultais sent bien qu’il pourrait, à terme, s’illustrer sur ce type d’épreuves. “Les bosses ne sont pas longues, ça me convient bien car je suis capable de m’arracher la gueule. L’effort sur un berg peut être comparé à une côte en VTT. La différence, c’est qu’ici ça se fait à l’usure. On fait rarement une montée complètement à bloc”, analyse le 5e des Jeux Olympiques de VTT à Tokyo. “Le côté technique aide aussi sur ce terrain. Le coup de pédale sur le pavé, c’est spécifique et important. C’est tout nouveau pour moi”, rappelle celui qui dit avoir “une chance énorme” de découvrir le « Ronde » dès sa première saison pro sur la route. Et Victor Koretzky n’a pas fini d’apprendre : le week-end prochain, il sera au départ de l’Amstel Gold Race.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Victor KORETZKY