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Vendée U : « Le collectif a encore frappé »

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Avec la victoire d'étape d'Émilien Jeannière et le maillot de leader du classement général de Benjamin Marais, le Vendée U a vu la vie en rose pendant la Boucle de l'Artois (voir classements). "Ils ont fait le coup du siècle", glisse même Morgan Lamoisson, leur directeur sportif. Après cette troisième manche de la Coupe de France N1, les Vendéens affichent un total de 300 points tout rond, et comptent 174 unités d'avance sur AG2R Citroën U23, leur premier poursuivant. Morgan Lamoisson tire le bilan avec DirectVelo de ce doublé qu'il veut avant tout "collectif". 

DirectVelo : C'était encore un week-end maîtrisé...
Morgan Lamoisson : Non, maîtrisé, je ne le pense pas car nous avons été mis en danger dans la dernière étape. Mais en toute honnêteté, nous avions évoqué ce scénario donc nous étions prêts. Nous avons la chance d'avoir un très bon rouleur avec Lucas (Boniface) qui a fait beaucoup de boulot jusqu'au circuit. Dans le dernier tour, on savait qu'Antoine (Devanne), avec sa condition actuelle, était capable de boucher un gros écart donc nous l'avons mis à contribution. Il a bouché quasiment 45" sur le groupe des huit échappés. Il n'y avait qu'un seul coureur dangereux à l'avant (Giacomo Ballabio, NDLR), il était à 45", donc nous avions de la marge, et il a sauté dans le final. Faire 1, 2 et 7 au général et marquer 300 points en Coupe de France, c'est un week-end parfait ! Gros coup de chapeau à eux, ils ont fait le coup du siècle. 

« C'ÉTAIT NOTRE ANGE GARDIEN »

L'échappée de cette dernière étape vous a-t-elle mis un peu de pression ?
C'est une manche de Coupe de France avec des points, donc toutes les places sont importantes. Mais ce qui nous a rassurés, c'est qu'il n'y avait qu'un seul coureur dangereux devant. Il restait encore des coureurs en réserve et nous étions prêts à sacrifier tous les hommes pour gagner le général mais nous n'avons pas eu à le faire. Nous n'avons pas reçu le soutien d'autres équipes mais c'est de bonne guerre et je ne leur en veux pas du tout. 

C'est une belle victoire pour Benjamin Marais ...
Je ne veux pas faire de distinction, c'est une victoire collective. L'individu a brillé grâce au collectif. Sans l'équipe il n'aurait jamais pu le faire. Si Lucas ne roule pas pendant plus de 70 bornes, ou si les autres ne vont pas dans les coups, ou si Antoine ne fait pas un dernier tour de folie, il ne gagne pas. Antoine, avec les jambes qu'il a en ce moment, c'était un peu notre ange gardien. On a de la chance d'avoir des coureurs dévoués les uns pour les autres et le collectif a encore frappé. 

« ON VA JUSQU'AU BOUT DU TRUC »

Quel était l'objectif avant le départ ?
Il n'était pas si gros que ça ! L'objectif avoué était une victoire d'étape et une place dans les trois premiers du général. Samedi, comme ils marchaient très bien, on avait à cœur de prendre notre revanche l'après-midi après la demi-étape du matin (3e, 4e et 5e, NDLR). On s'est mis à jouer un gros coup et quand on est dans cette position, on va jusqu'au bout du truc. Ça aurait pu ne pas marcher mais finalement ça marche, tant mieux. 

Y a-t-il encore du suspense pour le classement de la Coupe de France ?
Oui car mathématiquement, c'est encore possible d'être battus. Nous avons déjà été dans le cas inverse où tout le monde voyait Étupes gagner et finalement nous sommes passés devant dans la dernière manche à Blangy (en 2017, NDLR). La seule chose que je sais, c'est que le début de saison nous réussit bien. La dernière manche (les 3 Jours de Cherbourg, du 2 au 4 septembre, NDLR) sera durant une autre partie de la saison. Je ne peux pas connaître notre état de fraîcheur à ce moment-là. Tant que la ligne n'est pas franchie, la course n'est ni perdue ni gagnée.  

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