Dries De Bondt : « Je ne savais pas quoi faire »

Crédit photo Arnaud GUILLAUME / DirectVelo

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Depuis le début du mois de mars, Dries De Bondt truste les places sur le podium. Après avoir terminé 3e du Samyn (1.1) et 2e du Grand Prix Jean-Pierre Monseré (1.1), le Belge d’Alpecin-Fenix est une nouvelle fois monté sur la boîte ce jeudi au Grand Prix de Denain (1.Pro - voir classement). Le final a été marqué par l’attaque de trois INEOS Grenadiers, Jhonatan Narvaez, Ben Turner et Magnus Sheffield accompagnés par Primoz Roglic (Jumbo-Visma) et Damien Touzé (AG2R Citroën Team). “Je savais qu’on pouvait revenir car il n’y a jamais eu plus d’une demi minute. Je n’avais pas peur car Groupama-FDJ, Arkéa-Samsic et Intermarché-Wanty Gobert n’étaient pas représentés et je savais qu’ils allaient tout donner pour revenir et que ça arrive au sprint“, explique à DirectVelo l’ancien Champion de Belgique.

L’échappée a été reprise à la flamme rouge et Daniel Felipe Martinez (INEOS Grenadiers) a tenté juste après de placer une dernière escarmouche. Son coéquipier d'Alpecin-Fenix Guillaume Van Keirsbulck a suivi le mouvement, et Dries De Bondt a pris sa roue. “On était peut-être un peu trop tôt devant, à 500 mètres de l’arrivée. Je ne savais pas quoi faire. J’ai laissé passer deux-trois gars". Adrien Petit (Intermarché-Wanty Gobert) a lancé le sprint et le coureur de 30 ans s’est calé derrière Max Walscheid (Cofidis). “Je savais que c’était la bonne roue. C'était possible de gagner. Peut-être que j’aurais dû attendre un peu plus longtemps avant de produire mon effort. J’ai essayé de le remonter à 100 mètres de la ligne mais je n’ai pas réussi". Demain (vendredi), il aura une nouvelle chance d’ouvrir son compteur en 2022 à la Bredene Koksijde Classic (1.Pro).

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