Elodie Le Bail : « J'apprends à chaque course »

Crédit photo Francis SPRUYT / DirectVelo

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Les retrouvailles d'Elodie Le Bail avec le Samyn des Dames se sont mieux passées que leur première rencontre l'an dernier. "J'avais cassé ma chaine au bout de quatre kilomètres. Je n'ai pas pu m'exprimer", rappelle-t-elle à DirectVelo. En revanche, cette année la recrue de St-Michel-Auber 93 a pu faire la course. "J'étais plutôt bien jusqu'à l'avant dernier tour, raconte-t-elle. Il y a eu l'attaque des deux filles (Vittoria Guazzini et Shirin van Anrooij, NDLR), je suis sortie à contre-temps avec deux autres filles. On n'a pas réussi à rentrer et on se fait reprendre par le peloton". Dans le dernier tour, une cassure dans un secteur pavé lui est fatale. "Je n'ai pas pu reboucher. Je me fais reprendre à un kilomètre de l'arrivée par le deuxième groupe".

La 9e d'une étape du Baloise Ladies Tour aime les courses belges taillées pour les flahutes. "J'ai un gabarit pour ce genre de course. Je n'ai pas peur pour me placer avant les secteurs pavés". Elle retrouvera cette atmosphère dès jeudi au Bloeizone Fryslan (ex Healthy Ageing Tour) aux Pays-Bas. "Je pense que ça peut me correspondre. Il y aura des bordures, le placement sera important, j'espère un Top 10 dans une étape". À 31 ans, elle n'en est à qu'à la deuxième saison de sa deuxième carrière (lire ici). "J'apprends à chaque course. On apprend aussi sur le tas dans les courses flamandes. Le briefing est important, l'oreillette aussi. L'expérience est importante sur ces courses mais pour l'an prochain, j'espère passer un cap au niveau physique".

Après avoir repris la saison en Turquie - 4e du Grand Prix Justiniano Hotels (1.2) -, et cette semaine en Belgique et aux Pays-Bas, la suite du calendrier est encore floue pour la représentante de la Conti française. "Nous ne sommes pas encore sûres des prochaines courses", regrette-elle en rappelant l'épineux sujet des invitations (lire ici). "Il y aura Paris-Roubaix et une ou deux courses belges mais c'est tout. L'équipe est nouvelle et il y a beaucoup de demandes des Continentales. Il faudra montrer qu'on est là sur les courses où nous serons invitées".

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